Citant une source sécuritaire, les médias israéliens ont rapporté, le mardi 23 août, que « les États-Unis ont renoncé à toutes leurs revendications concernant le programme nucléaire iranien ».
La source a expliqué que « qu’il n’est pas possible, à ce stade, d’arrêter l’accord nucléaire en cours », regrettant que « Téhéran ait obtenu une transaction de rêve ».
« L’accord nucléaire injectera plus d’argent dans les coffres de l’Iran et des Gardiens de la révolution », ont commenté les médias israéliens.
Et de noter : « les pays arabes ont exprimé leur inquiétude au sujet de l’accord devant le président américain Joe Biden ».
En outre, la 13ème chaine israélienne a cité une source politique de haut rang disant que « la situation n’est pas bonne », ajoutant que « le point faible est dû aux dossiers d’enquête menés par l’Agence internationale de l’énergie atomique, et les évaluations indiquent que l’accord est désormais une réalité. »
L’assistant du bureau du président iranien pour les affaires politiques, Mohammad Jamshidi, a déclaré mardi que « la suppression du nom des Gardiens de la révolution de la liste des organisations terroristes était une proposition américaine faite à l’ancien gouvernement iranien ».
Il a révélé que « les États-Unis ont proposé, une deuxième fois, de retirer le nom des Gardiens de la révolution de la liste noire, en échange de l’abandon par l’Iran de l’idée de vengeance contre les tueurs du Hajj Qassem Soleimani », soulignant que la proposition américaine « a de nouveau été rejetée ».
Les médias israéliens, rapportaient il y a quelques jours que « l’Iran est sur le point de conclure l’accord nucléaire avec les grandes puissances », déclarant qu’Israël considère « l’accord actuel comme une mauvaise transaction, et il se prépare à plusieurs scénarios. »
Le 18 août, le gouvernement d’occupation israélien a transmis un message à l’administration américaine, déclarant que « le projet d’accord de l’UE, qui est en cours de discussion avec l’Iran, dépasse les limites de l’accord nucléaire de 2015, et ne respecte pas les lignes rouges tracées par l’administration du président Biden ».
Selon le site israélien Walla, « le message de Lapid intervient alors que le gouvernement israélien a le sentiment que le président Biden et les hauts responsables de la Maison Blanche ne sont pas pleinement conscients des concessions offertes à l’Iran dans le nouveau projet d’accord de l’UE ».
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen