Natalia Vovk, soupçonnée du meurtre de la journaliste et politologue Daria Douguina, est partie pour l’Europe en tant que réfugiée il y a quelque temps, mais est rapidement revenue, a déclaré son père à Sputnik.
« Elle était en Europe. Il me semble, en France. Comme réfugiée. Puis elle n’a pas aimé ça, elle est retournée en Pologne, puis en Ukraine », a-t-il dit.
Selon le père, sa fille l’a appelé il y a quelques jours en mentionnant qu’elle se trouvait dans les pays baltes, notamment en Lituanie.
Mais il ne savait pas comment sa fille s’était retrouvée en Russie.
En outre, il a confirmé que Natalia était à l’époque membre des forces armées ukrainiennes, mais pas du régiment extrémiste Azov. Selon lui, elle a pris sa retraite de l’armée pour des raisons de santé.
Les services secrets ukrainiens derrière le meurtre
Le Service russe de sécurité (FSB) a annoncé le 22 août que les services secrets ukrainiens étaient derrière le meurtre de la journaliste et que ce crime avait été perpétré par une Ukrainienne, Natalia Vovk.
Cette femme est entrée en Russie dans une Mini Cooper avec une plaque d’immatriculation de la République populaire de Donetsk, qu’elle a plus tard remplacée par une plaque kazakhe puis une plaque ukrainienne.
Daria Douguina est morte alors qu’elle quittait un festival au volant de la voiture de son père Alexandr Douguine.
La voiture a explosé à deux kilomètres du parking ouvert où elle avait été garée pendant quelques heures.
Selon le FSB, une bombe accrochée au fond du véhicule a été actionnée à distance.
Source: Avec Sputnik