Un accord visant à limiter le programme nucléaire iranien ne constitue pas un traité de paix avec la République islamique, et les États-Unis ne devraient donc pas retirer l’option militaire de la table, a déclaré le vendredi 26 août à Washington Benny Gantz, le ministre israélien de la guerre, à des responsables américains.
« Un accord nucléaire n’est pas un traité de paix », a dit Gantz au conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan. « Une menace militaire a beaucoup de poids et peut aider à dissuader dans une réalité où il y a un accord », ont rapporté les médias israéliens.
Gantz a souligné que l’accord avec l’Iran, qui en est aux derniers stades de négociation, n’a aucune incidence sur les « activités perturbatrices » de l’Iran dans la région, en référence au soutien de Téhéran aux forces de la résistance telles le Hezbollah au Liban, ainsi que le Hamas et le Jihad islamique dans la bande de Gaza.
Lors des entretiens de ce vendredi, Gantz est reparti avec le sentiment qu’Israël a réussi à influencer la position américaine sur l’accord en cours de négociation, mais que la proposition est encore loin de servir les intérêts de sécurité nationale de l’entité sioniste.
‘Israël’ se dit préoccupé par deux questions: la date à partir de laquelle les Iraniens seront autorisés à réactiver leurs centrifugeuses et les centaines de milliards de dollars qui afflueront vers l’Iran, en raison de la levée des sanctions.