Le Club des prisonniers palestiniens a révélé que « 73 détenus dans les geôles de l’occupation israélienne sont tombés en martyr depuis 1967, en raison de la politique de négligence médicale menée par l’administration pénitentiaire ».
Il a précisé dans un communiqué publié le samedi 10 septembre, que « ces martyrs font partie des 231 prisonniers tombés en martyr depuis 1967 ».
Et de souligner : « le crime de négligence médicale, la politique de torture, y compris l’utilisation d’outils répressifs et des mesures abusives, par les geôliers de l’occupation sont derrière la mort des prisonniers palestiniens ».
« Environ 600 détenus malades incarcérés les prisons de l’occupation, au cours des dernières années, font face à des conditions de santé difficiles. Près de 200 d’entre eux souffrent de maladies chroniques, dont 23 détenus sont atteints des tumeurs et des cancers à des degrés divers. Le cas le plus sévère est du sort du prisonnier Nasser Abu Hamid, qui risque la mort en martyr à tout moment », a ajouté le Club des prisonniers palestiniens.
Entre août 2021 et juin 2022, au moins 6 cas de cancer ont été enregistrés, en plus du prisonnier Abdel Baset Maatan, qui a été arrêté bien qu’il souffrait d’un cancer.
Le Club des prisonniers a confirmé dans son rapport que « la majorité de ceux qui ont été affectés par le cancer et les tumeurs avaient été soumis à des interrogatoires musclés, et certains d’entre eux ont été abattus par l’occupation avant ou pendant leur arrestation, et ont été détenus à l’isolement pendant des années, ou dans des cellules considérées comme les pires en termes de conditions environnementales. Pis encore, la période de détention de plusieurs d’entre eux ont dépassé les 20 ans ».
Il est remarquable, selon le communiqué du Club, que l’administration pénitentiaire informe délibérément le prisonnier qu’il a contracté la maladie après qu’elle ait atteint un stade avancé, comme cela s’est produit avec le martyr Hussein Masalma et d’autres prisonniers, qui sont tombés en martyr dans les geôles de l’occupation ou peu après leur libération ».
La prison « Ramla », que les prisonniers appellent « l’abattoir », témoigne de la mort quotidienne à laquelle ils sont confrontés. Environ 18 prisonniers malades et blessés sont détenus dans des conditions tragiques.
Parmi les captifs qui y ont été détenus pendant des années et tombés en martyr figuraient Bassam Al-Sayeh, Sami Abu Diak, Kamal Abu Waer et d’autres qui ont souffert du cancer, et d’une politique d’assassinat lente.
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen