Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé, le lundi 26 septembre, un « acte de terroriste inhumain » après une fusillade dans une école dans le centre de la Russie qui a fait au moins 13 morts dont sept enfants.
« Le président pleure profondément la mort de personnes et d’enfants dans cette école où un attentat terroriste a été perpétré », a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, alors que l’assaillant, encore non identifié, portait une croix gammée nazie sur la poitrine.
Les enquêteurs ont également publié une vidéo montrant le corps d’un individu allongé sur le sol, du sang autour du crâne et vêtu d’un pull noir sur lequel figurait un croix gammée rouge.
Un peu plus tôt, le ministère russe de l’Intérieur avait évoqué six victimes et 20 blessés.
« Les policiers ont retrouvé le corps de l’homme qui a ouvert le feu. Selon nos informations, il s’est suicidé », a-t-il ajouté.
Le gouverneur de la région, Alexandre Bretchalov, a de son côté indiqué qu' »il y a des victimes parmi les enfants et des blessés », visiblement ému, dans une vidéo publiée sur Telegram.
Il s’exprimait devant l’école n°88 d’Ijevsk. Derrière lui, on pouvait voir des personnels médicaux entrer dans le bâtiment au pas de course, certains transportant un brancard.
Le site de l’établissement scolaire indique qu’il compte près de mille élèves et 80 enseignants.
Les faits se sont déroulés dans la matinée dans cette ville juste à l’ouest du massif de l’Oural, chaîne montagneuse qui sépare la Russie européenne et asiatique. Cette cité abrite toujours les usines fabriquant les fusils d’assaut Kalachnikov.
Selon M. Bretchalov, « une personne non-identifiée est entrée dans l’école » avant de « tuer le garde » et d’ouvrir le feu à l’intérieur de l’école.