Les pourparlers indirects sur le différend maritime entre le Liban et l’entité sioniste sur la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et la Palestine occupée ont atteint leur phase finale, la proposition écrite de l’émissaire américain pour l’Energie Amos Hochstein devant être soumise dans les deux prochains jours, a rapporté mardi le quotidien libanais Al-Akhbar.
Le journal cite une source bien informée disant que Hochstein a obtenu un premier accord de l’ennemi israélien sur plusieurs questions, notamment :
– Les éléments concernant les frontières des blocs des deux côtés ainsi que leurs coordonnées
– Plein droit du Liban dans le gisement de Qana, sans partenariat d’activité ou de bénéfices entre les deux parties
– Réponse israélienne sur la soi-disant zone de sécurité dans les eaux territoriales libanaises.
D’autres questions liées au différend entre le Liban et l’entité sioniste ont été initialement réglées, selon la source.
Concernant la soi-disant zone de sécurité qui est occupée par l’ennemi israélien depuis l’an 2000 , il est « hors de question » pour le Liban de la céder, a rapporté Al-Akhbar, citant la source.
« Toute solution à cette zone ne sera jamais liée à la frontière terrestre entre le Liban et la Palestine occupée et toutes les mesures à adopter à cet égard ne seront jamais appliquées sur le terrain, en particulier les points de Ras Naqoura et B1 », a déclaré la source à propos du projet de règlement.
La source a noté dans ce contexte, que le Liban est prêt à discuter de la démilitarisation de cette soi-disant zone de sécurité mais l’entité sioniste refuse cette idée.
La proposition écrite de Hochstein inclura probablement ce règlement proposé, selon le rapport.
Après avoir reçu la proposition écrite, le président Michel Aoun devrait en discuter avec le Premier ministre intérimaire Najib Mikati et le président Nabih Berri, puis une position unie sera annoncée, a indiqué la source, selon Al-AKhbar.
Une nouvelle étape commencera après cela, officialisant le règlement lors de réunions séparées entre les représentants des deux parties à Naqoura au Liban, a ajouté la source.
À cet égard, la source a confirmé que le règlement ne sera pas officialisé comme un « accord » signé par le Liban et l’ennemi israélien, mais que chacun enverra plutôt une lettre distincte et officielle aux Nations Unies qui comprendra les coordonnées des frontières de son territoire maritime et de la zone économique exclusive (ZEE).
« Le Liban a informé l’envoyé de l’ONU que Beyrouth refuse fermement de donner à cet accord le nom d’un accord ou d’un accord, et ce sera plutôt une lettre signée qui sera envoyée à l’ONU », a déclaré la source, rapporte al-Akhbar.
Source: Médias