Les événements d’aujourd’hui dans le pays sont la manifestation objective de la plus grande confrontation entre la révolution iranienne et le système d’hégémonie, c’est ce qu’a déclaré le chef du Corps des gardiens de la Révolution en Iran (CGRI), en allusion aux troubles sporadiques en cours.
« Les événements qui se déroulent dans notre pays aujourd’hui sont exactement le reflet objectif de la plus grande confrontation entre la Révolution islamique et le système hégémonique qui est en déclin, et l’essence principale de cette confrontation stratégique opposant l’ignorance à la conscience. L’origine et la racine de ces troubles se trouvent au cœur du système d’hégémonie qui est basé sur des données de renseignement précises. C’est une bataille qui s’étend des rues de nos villes à Washington, à New York, à Londres, à Tel-Aviv, à Riyad et à d’autres capitales », a affirmé le général Hossein Salami.
Il a ajouté: « Le conflit ne se déroule pas dans des quartiers séparés dans différentes parties de nos villes, ce conflit se déroule dans une grande partie de notre planète ».
« Cette guerre s’étend au-delà des controverses, au-delà des murs et des frontières. Vous pensez que nos ennemis sont unis, mais leurs cœurs sont dispersés, bien qu’ils fassent partie des mêmes coalitions », a poursuivi M.Salami.
Le chef du CGRI a indiqué: « Le monde est en train de passer d’une structure pourrie et sclérosée à une nouvelle structure. Ce que vous voyez aujourd’hui est la concentration d’échecs successifs et en série du système de gouvernance mondiale pendant plus de quatre décennies, de ses échecs à faire face à la Révolution iranienne ».
« La chose inouïe qui s’est produite est que la taille réelle de la puissance de l’ennemi s’est réduite au fur et à mesure avec le temps. C’est une pente bien raide, un irréversible déclin pour un système autoritaire, qui est essentiellement dû à la perte des capacités de l’ennemi à intimider, à faire peur », a encore dit le général iranien.
Et d’expliquer : « Or la première réaction systématique et organisée de l’ennemi à ce changement de l’équilibre des forces a été la guerre. La perception de l’Arrogance mondiale a été que cette guerre, menée dans le vrai sens du terme dans la géographie politique mondiale, aux niveaux économiques, psychologiques et militaires se focalisait contre une seule nation.
Or cette guerre a paradoxalement contribué à réduire le prestige de la puissance américaine dans le monde. Son pouvoir politique et son pouvoir militaire.
L’échec des sanctions économiques face à l’Iran a montré que les Américains ne peuvent plus défendre leurs systèmes alliés et ne sont pas en mesure à appliquer des stratégies de sanctions économiques et ils ne sont pas capables de briser la volonté des nations par la guerre militaire, ni d’arrêter le mouvement de cette grande révolution en répandant le phénomène de takfir (anathème) à un large niveau géographique. Alors tout le monde s’est rendu compte qu’il existait un système unique dans l’univers qui a bouleversé toutes les théories basées sur le pouvoir en en changeant la nature ».
« L’existence d’un tel pays qui gagne en force dans de nombreuses guerres et élargit sa puissance en passant avec succès d’une bataille à l’autre. Sans nos années de guerre (80-88) nous aurions perdu 10 fois contre les Américains. Quand la guerre de la Défense sacrée a commencé, on se battait avec Jesey et Kalachnikov. Mais, quand la guerre a pris fin, nous sommes sortis avec des missiles à moyenne portée. Nous y avons découvert quel genre de littérature et de doctrine nous devons connaître pour combattre et gagner.
Ce que vous voyez aujourd’hui en Iran c’est le résultat d’une menace dangereuse appelée guerre, qui s’est transformée en une énorme opportunité pour notre pays qui ne cesse de gagner en puissance », a-t-il noté.
Le commandant du CGRI a précisé : « en effet l’équilibre de la force a changé. Pourquoi les ennemis ont-ils tellement insisté sur le fait que l’Iran devait réduire son influence régionale ? Parce que cette géographie est désormais hors de leur portée. Parce que le plan d’Abraham (normalisation avec l’entité sioniste) et du grand Moyen-Orient, qui a été créé par les Américains, ont échoué. Parce que les Israéliens ne peuvent toujours pas assurer leur sécurité retranchée qu’il est dans un mur d’environ six mètres de haut et long de centaines de kilomètres, avec les capteurs les plus puissants qui soient un mur par où même les petits vers ne pourraient passer. Or tout ceci est tombé face aux missiles palestiniens ».
Et de s’interrger: « L’ennemi n’a-t-il pas dit que nous réduirions le pétrole de l’Iran à zéro, en a-t-il été capable ? L’Iran peut exporter en toute sécurité autant de pétrole qu’il veut. Parce que tout le monde le sait, les navires ont été touchés, d’autres ont été saisis et capturés à moins d’un mètre des navires ennemis. Beaucoup de gens se rappellent de ces événements et nous aussi. En face de nos ennemis, il y a une telle puissance ».
Source: Avec PressTV