Le ministre iranien du Pétrole, Javad Auchi, a annoncé que son pays avait reçu de l’Irak tous ses arriérés d’exportations de pétrole pour cette année, estimés a 1,6 milliard d’euros, et que l’Irak n’avait aucun arriéré d’exportations de gaz.
Le directeur exécutif de la National Iranian Oil Company, Mohsen Khojaste Mehr, a annoncé au début du mois que le champ pétrolier de Sohrab, partagé avec l’Irak, entrerait en phase opérationnelle avec des investissements s’élevant à un milliard de dollars.
Il a expliqué que « la capacité de production de pétrole iranien est actuellement supérieure à 3,8 millions de barils par jour », ajoutant que « les conditions d’exportation du pétrole iranien sont meilleures qu’avant et nous avons trouvé de nouveaux acheteurs ».
En mai dernier, Téhéran et Bagdad ont conclu un accord pour fournir à l’Irak 50 millions de mètres cubes de gaz par jour pendant les quatre mois d’été et pour payer une dette de 1,6 milliard de dollars à Téhéran.
Récemment, le porte-parole du ministère irakien de l’Électricité, Ahmed Moussa, a annoncé des négociations pour augmenter l’importation de gaz iranien, notant que « le volume des importations irakiennes de gaz iranien est actuellement de 20 millions de mètres cubes par jour, et cela ne suffit pas ».
Source: Médias