Les Américains et les Européens font obstacle à la poursuite légale de l’affaire de l’assassinat du général Qassem Soleimani, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
Lors d’une interview à l’occasion du troisième anniversaire de la mort en martyr du général Soleimani, Hossein Amir-Abdollahian a souligné, le dimanche 1er janvier, qu’environ 60 responsables américains impliqués dans cet assassinat ont été ajoutés sur la liste noire de la République islamique d’Iran (RII).
Le ministre a déclaré que Qassem Soleimani n’a jamais rencontré les autorités d’autres pays sans coordination avec les responsables de la diplomatie iranienne.
Par ailleurs, le dirigeant du comité spécial pour le suivi de l’affaire de l’assassinat du général Soleimani a indiqué que le dossier de l’ex-commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) est en « phase finale » de l’acte d’accusation.
Samedi 31 décembre, lors d’une réunion sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme en Asie de l’Ouest, Abbas Ali Kadkhodaei, directeur du comité spécial de suivi de l’affaire d’assassinat du général Soleimani, a déclaré que le pouvoir judiciaire iranien et le ministère des Affaires étrangères avaient conjugué leurs efforts pour poursuivre l’affaire.
Kadkhodaei a en outre souligné que les États-Unis avaient violé toutes les obligations internationales et qu’ils avaient commis un grand crime en assassinant le général Soleimani.
« C’est un crime impardonnable et les responsables américains qui ont commis ce crime et en ont accepté la responsabilité doivent être jugés et punis pour leur action », a ajouté Kadkhodaei.
Pour rappel, le général Soleimani, commandant de la Force Qods du CGRI, et ses compagnons irakiens, dont Abou Mahdi al-Mohandes, le commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), ont été tués dans une frappe de drone américain, commanditée par l’ex-président Donald Trump, le 3 janvier 2020, près de l’aéroport de Bagdad.
Source: Avec PressTV