Les médias israéliens ont rappporté que « les manifestations s’accentuent contre le projet du gouvernement d’occupation dirigé par Benjamin Netanyahu d’amendements judiciaires », notant que « ces activités de protestation incluaient aujourd’hui divers endroits en Israël ».
La chaîne israélienne Makan a déclaré « qu’environ 3 000 policiers ont participé aujourd’hui à la surveillance des protestations contre les amendements judiciaires ».
Et d’ajouter: « Les manifestations concernaient les secteurs médical, de la haute technologie, agricole, universitaire et les réservistes. »
De même, le site Internet du Yedioth Ahronoth a mentionné que « le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a attaqué Netanyahu », disant « qu’il n’arrête pas de mentir, et les anarchistes sont les ministres qui mettent le feu au pays ».
Dans ce contexte, le site Internet Channel 13 a rapporté , ciant le ministre israélien de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, que « la police réagit contrairement aux instructions données concernant la gestion des protestations contre les amendements judiciaires ».
A noter que plus de 130 manifestations ont eu lieu dans l’entité sioniste, plus tôt dans la journée, contre le gouvernement Netanyahu, alors que ces manifestations se poursuivront jusqu’au soir, voire une devant la maison du ministre de la Justice.
Les manifestants opposés aux amendements judiciaires, que le gouvernement d’occupation cherche à appliquer au principal aéroport Ben Gourion en « Israël », ont afflué pour tenter de perturber le voyage de Netanyahu à l’étranger et la visite du secrétaire américain à la Guerre Lloyd Austin.
Au mépris du déploiement massif de la police d’occupation, des convois de voitures arborant le drapeau de l’occupation se sont rassemblés sur l’autoroute entre Tel Aviv et alQods occupée, en direction du principal terminal passagers de l’aéroport.
Les organisateurs de la manifestation israélienne ont appelé à une escalade en coupant les routes à travers le pays, dans le cadre de ce qu’ils ont appelé une « journée d’opposition », pour protester contre les amendements judiciaires.
Ben Gvir a déclaré aux journalistes à l’aéroport Ben Gourion, où il est arrivé pour mettre en oeuvre les mesures de gestion des manifestations: « Personne a interdit de manifester… mais il n’est pas acceptable, juste ou approprié de ruiner la vie de 70 000 personnes ».
Dans le contexte de la division croissante au sein de l’armée d’occupation israélienne, en particulier dans les unités de réserve, concernant les amendements judiciaires, Yossi Yehoshua, analyste des affaires militaires au Yedioth Ahronoth, a rapporté « qu’ environ 10 à 15 pilotes ont demandé de cesser de survoler depuis le début des manifestations qui ont eu lieu contre les amendements judiciaires ».
Le correspondant aux affaires militaires de la chaîne Kan, Aytay Blumenthal, a également signalé « le limogeage du commandant de la base aérienne de Ramat David au motif qu’il protestait contre les amendements judiciaires ».
Blumenthal a expliqué que l’armée d’occupation israélienne a déclaré que le commandant de l’armée de l’air, Tomer Bar, avait décidé de licencier le colonel G à la lumière de son comportement, qui n’est pas approprié à son rang et à sa position, et il ne pourra pas poursuivre ses missions au sein de son unité. »
Blumenthal a indiqué que le colonel G, qui commandait jusqu’à récemment la base Ramat David, pourra faire appel de la décision auprès du chef d’état-major.
Aussi, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, le commandant de la Brigade de Tel Aviv, a été démis de ses fonctions, selon les médias israéliens.
Hier mercredi, les médias israéliens ont confirmé qu’une grande tension avait éclaté au sein de l’armée d’occupation en raison de la loi sur les amendements judiciaires.
De plus, en raison des modifications judiciaires, un officier de l’armée de l’air d’occupation a démissionné et des pilotes israéliens ont menacé de cesser de se porter volontaires dans le service de réserve.
Source: Médias