Les services de renseignement iraniens ont démantelé un groupuscule de sabotage affiliée à l’organisation terroriste Mojahedin-e Khalq , l’Organisation de Moudjahidine du peuple (OMK) dans la province de Mazandaran, dans le nord du pays, pour son implication dans des émeutes soutenues par l’étranger qui ont éclaté à la mi-septembre de l’année dernière.
Mostafa Bazvand, le commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) de Babolsar, en a fait l’annonce ce lundi 1er mai, déclarant que le groupe avait pour objectif de leurrer la jeunesse de cette ville du nord de l’Iran. Bazvand a ajouté que les meneurs du groupe étaient en contact direct avec des groupes basés à l’étranger et étaient impliqués dans des actes de sabotage et des attentats terroristes.
Depuis que les émeutes ont éclaté dans le pays, le groupe a cherché à alimenter les réseaux de télévision anti-iraniens en langue persane basés aux États-Unis et en Grande-Bretagne avec des séquences vidéo et d’autres documents, et trompait également les jeunes, a noté le commandant du CGRI.
Le responsable iranien a ajouté que les membres de ce groupe avaient été arrêtés par les unités de renseignement iraniennes et que leurs comptes sur les réseaux sociaux avaient également été suspendus.
Des émeutes ont éclaté en Iran à la mi-septembre de l’année dernière lorsque Mahsa Amini, une femme de 22 ans, est décédée dans un hôpital de la capitale Téhéran, trois jours après s’être effondrée dans un poste de police. Une enquête a par la suite attribué la mort d’Amini à son état de santé, plutôt qu’à des présumés coups reçus par la police.
L’OMK a perpétré de nombreux attentats terroristes contre des civils iraniens et des représentants du gouvernement au cours des trois dernières décennies. Sur les quelque 17 000 Iraniens tués dans des attentats terroristes depuis la victoire de la Révolution islamique de 1979, environ 12 000 ont été victimes des actes de terreur perpétrés par l’OMK.
Jusqu’en janvier 2009, le groupe faisait partie des organisations terroristes de l’Union européenne. Sous la pression des lobbies politiques, le Conseil de l’Union européenne a alors levé cette désignation. Une décision suivie par les États-Unis en septembre 2012.
Source: Press TV