Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a fait état, le mercredi 26 juillet, d’une progression remarquable dans la célébration des cérémonies commémorant le deuil de l’Achoura au Liban et dans l’ensemble du monde islamique.
Lors d’un discours à l’occasion de la neuvième nuit d’Achoura dans la banlieue sud de Beyrouth, Sayed Nasrallah a souligné que la célébration du deuil d’Achoura a commencé à progresser après la victoire de la Révolution Islamique en Iran en 1979.
Il a dans ce contexte indiqué que le Hezbollah a recensé, le lundi 24 juillet, « la participation de plus de 540 000 fidèles aux commémorations de la tragédie d’Achoura à travers le Liban ».
« Ce nombre devrait augmenter considérablement au cours des derniers jours d’Achoura », a déclaré le chef du Hezbollah qui a fait l’éloge « des 850 kiosques servant gratuitement de la nourriture et des boissons aux participants à ce deuil, dans les différentes régions du Liban, et ce malgré la situation économique difficile ».
« Cette participation revêt une dimension religieuse, qui est l’expression de l’affection et de l’amour pour le Messager de Dieu (S) et sa sainte famille. Il s’agit également d’un message politico-jihadiste à tous ceux qui pariaient à faire plier ces gens pour qu’ils renoncent à leurs principes par les pressions, les sanctions US, et la politique d’affamement », a souligné Sayed Nasrallah.
Il a enfin remercié les propriétaires de ces maisons d’hôtes ou kiosques insistant sur la nécessité que leur intention soit pure pour l’amour de Dieu le Tout-Puissant.
Rappelons qu’en l’an 61 de l’Hégire, le petit-fils du prophète Mohammad (S), l’Imam Hussein avait refusé de porter allégeance au pouvoir despotique de Yazid ben Moua’iya, fils de Mou’awiyat qui avait fondé la dynastie des Omeyyades. Son armée avait alors massacré l’Imam Hussein, ses proches et ses compagnons et décapité leurs corps, le jour d’Achoura (10 Moharram). Les femmes et filles de la famille du prophète Mohammad, dont sa soeur sayed Zaynab avaient été fait prisonnières.
Maison d’hôtes dans la banlieue de Beyrouth
Source: AlManar
