Le Hezbollah a démenti les informations véhiculées par la chaine de télévision saoudienne al-Hadath qui a accusé ses responsables de contrebande d’armes à l’aéroport international de Beyrouth.
« Le Hezbollah nie catégoriquement les fausses accusations et les scénarios fabriqués par la chaîne al-Hadath contre les responsables du Hezbollah, alléguant qu’ils se livrent à la contrebande d’armes à l’aéroport international Rafiq Hariri », a-t-il dénoncé dans un communiqué publié ce mardi 12 septembre.
Et de poursuivre en condamnant « ces fabrications bon marché et ces fausses accusations, ainsi que la collusion des certaines parties internes libanaises qui œuvrent pour fabriquer des mensonges et les transformer en rapports judiciaires contre le Hezbollah ».
« Ces calomnies et ces mouvements constituent une grave insulte à l’État libanais et à tous les services de sécurité libanais, dont les unités sont stationnées sur le campus de l’aéroport », estime le Hezbollah selon lequel l’objectif implicite de ces mensonges « est de tenir le Hezbollah pour responsable de toute action qui pourrait ultérieurement se produire dans l’aéroport, ternir l’image des services de sécurité libanais, et empoisonner l’atmosphère au moment où l’aéroport international Rafic Hariri connaît un trafic d’accueil et de départ dense, plein de vie ».
Qualifiant ces accusations de « vacarme artificiel », le Hezbollah estime « qu’elles rejoignent les allégations de l’ennemi israélien et ses discours constants sur l’utilisation de l’aéroport à des fins militaires, ce qui constitue une couverture pour toute agression israélienne qui pourrait cibler l’aéroport et ses installations ».
Et le texte du Hezbollah de conclure : « l’harmonie et le partenariat qui existent entre ces institutions médiatiques aux objectifs connus, dont les reportages sont présentés sans aucune preuve ni indice, et entre certains partis libanais aux affiliations connues et en lien avec des ambassades et aux services de sécurité étrangers, sont désormais connues du peuple libanais. Toutes les méthodes de tromperie utilisées, que ce soit sous couvert d’une enquête télévisée ou d’un suivi judiciaire, n’apporteront rien d’autre à leurs opérateurs que de la déception et de la perte, et toutes les tentatives de déformer l’image du Hezbollah et de sa résistance honorable n’affectera pas le moral de notre peuple ni son libre arbitre de résister et d’affronter l’occupation ».
Citant les noms de certains responsables du Hezbollah, le reportage d’al-Hadath argue qu’il contrôle l’aéroport de Beyrouth, de concert avec les Corps des gardiens de la révolution islamique. Il attribue à ce dernier la possession de deux compagnies aériennes commerciales, Mahan et Meraj, les accusant d’introduire des produits soi-disant sensibles et accuse aussi la compagnie aérienne nationale Iran Air de faire de même.
Durant le reportage, la chaine a accueilli un invité libanais, le dirigeant du parti le Mouvement de changement, farouchement hostile à la résistance. Il a promis de se référer à ce reportage pour saisir le Tribunal militaire au Liban.
Source: Al-Manar