Un membre du bureau politique du mouvement yéménite Ansarullah, Houzam al-Assad, a déclaré le dimanche 17 septembre que les pourparlers de paix avec l’Arabie saoudite se déroulaient dans une « atmosphère positive avec la médiation omanaise et sans la participation des Nations Unies ».
Il a expliqué que: « Les pourparlers de paix entre l’Arabie saoudite et la délégation yéménite seront les derniers cycles à avoir lieu à Riyad ».
Et d’ajouter: « Les pourparlers se déroulent sous la médiation omanaise, sans l’aide des Nations Unies, dont le rôle est malheureusement resté négatif lors des huit années de guerre et de siège contre le Yémen ».
Il y a deux jours, un membre du Conseil politique suprême du Yémen, Mohammad Ali Al-Houthi, a déclaré que le dialogue se poursuivra avec l’Arabie saoudite.
Al-Houthi a ajouté : « Nous espérons qu’une discussion sérieuse aura lieu dans l’intérêt des deux peuples et surmontera les défis ».
L’Arabie saoudite avait invité une délégation de Sanaa à mener des réunions et des discussions, sur la base de « l’initiative saoudienne annoncée en mars 2021 », qui comprend des discussions sur un cessez-le-feu.
Le ministre de l’Information du gouvernement de Sanaa, Dhaif Allah Al-Shami, a souligné à la télévision libanaise Al-Mayadeen que le déplacement de la délégation de Sanaa à Riyad a eu lieu grâce à la médiation d’Oman.
Ali Al-Qahhoum, membre du bureau politique du Mouvement Ansarullah, a affirmé que « l’optimisme existe », ajoutant que « le succès de la médiation et des efforts omanais pour parvenir à la paix au Yémen n’est pas impossible ».
Le chef de la délégation de négociation de Sanaa, Mohammad Abdel Salam, a souligné que la délégation de négociation de Sanaa œuvrait pour obtenir les justes droits du peuple yéménite et mettre fin à l’état d’instabilité.
Rappelons que la guerre saoudienne contre le Yémen, lancée depuis mars 2015, a causé la mort de plusieus dizaines de milliers de Yéménites et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l’Onu.