L’administration des États-Unis envisage de quitter le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, qu’elle juge inefficace et dans un souci lié au rendement des fonds budgétaires investis dans les organisations internationales.
La Maison Blanche doute de l’efficacité du Conseil des droits de l’homme (CDH) dans son ensemble et de la nécessité pour les États-Unis de participer à une institution dans laquelle sont représentés des régimes violents, communique Politico citant des responsables américains, anciens et en poste.
Selon Politico, la décision finale dépend du président Donald Trump, du secrétaire d’État Rex Tillerson et de la représentante à l’Onu Nikki Haley.
Lors d’une récente réunion avec de hauts fonctionnaires du département d’État, Rex Tillerson a exprimé son scepticisme à l’égard du CDH. Donald Trump, pour sa part, soutient la politique d’Israël qui est d’habitude réprouvée par le Conseil.
Le Conseil des droits de l’homme a été créé en 2006 sur la base de la commission des droits de l’homme. Il regroupe 47 États dont chacun est élu par vote secret à la majorité des voix par les membres de l’Assemblée générale de l’Onu.
En octobre dernier, la Russie n’a pas obtenu sa réélection au CDH.
Par contre, l’Arabie saoudite — qui a causé la mort de centaines de civils en 18 mois au Yémen et qui, durant la même période, a exécuté plus de 250 personnes — se trouve élu au CDH.
Source: Sputnik