
Les agressions israéliennes contre l’Iran se poursuivent. Les défenses aériennes iraniennes ont détruit, ce lundi un drone israélien Hermes avant qu’il ne puisse lancer une agression contre le centre de l’Iran. Ce drone survolait la province du Lorestan, ont rapporté les médias iraniens.
Selon la chaîne israélienne Kan, il s’agit d’un drone israélien Hermès, le quatrième abattu depuis le début de l’opération en Iran.

Le dimanche 22 juin, quatre drones israéliens hostiles dans le ciel de la ville de Fars (sud-ouest).
S’agissant des agressions israéliennes, les services de secours ont annoncé le martyre de plusieurs enfants.

Ali, âgé de 6 ans, et sa mère sont tombés en martyrs, tandis que son père et son frère de 3 ans ont été blessés lors d’une autre agression israélienne brutale contre le village d’Islamabad, dans la province de Fars.

Dans la soirée, d’autres frappes israéliennes ont touché le nord-ouest de l’Iran. Deux enfants de 7 ans, Taha Behrouz et Alisan Jabari, sont tombés en martyrs suite à une attaque lancée par les forces d’occupation sionistes contre la ville de Tabriz (nord-ouest).
Par ailleurs, sept membres des Gardiens de la révolution iraniens sont en outre tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés lors de frappes aériennes israéliennes contre deux sites militaires dans la ville iranienne de Yazd (centre).
Une ambulance visée : 3 martyrs
L’agression israélienne effrénée contre l’Iran s’est également étendue au système de santé, trois secouristes sont tombés en martyrs, à Najafabad (Isphahan) après qu’un drone israélien a touché une ambulance, ont affirmé les médias iraniens.
Ce n’est pas la première fois qu’Israël bombarde une ambulance. Au moins trois hôpitaux et six ambulances ont été visés par ‘Israël’ en une semaine.
Ces attaques ont tué de nombreux professionnels de santé, dont une gynécologue et une pédiatre avec son enfant de 3 ans, et blessé de nombreux autres professionnels de santé.
Elle met à nu, une fois de plus, le mépris flagrant du régime israélien pour le droit international humanitaire et la politique flagrante de deux poids, deux mesures de l’Occident face à de telles atrocités.
« Nous sommes confrontés à un régime qui ne reconnaît aucune frontière, aucune loi, ni aucun principe humanitaire », a déclaré le ministre iranien de la Santé, le Dr Mohammad Reza Zafarqandi, en début de semaine, condamnant les frappes israéliennes. « Même le personnel médical et les patients ne sont pas épargnés. »
Frappes contre les hôpitaux
L’une des dernières attaques a eu lieu aux premières heures du 20 juin, lorsque des missiles israéliens ont frappé un hôpital de Téhéran.
Selon le porte-parole du ministère de la Santé, le Dr Hossein Kermanpour, il s’agissait du troisième hôpital de la capitale à être visé en une semaine, dans le cadre d’une vague d’agressions déclenchée par l’attaque terroriste du régime sioniste contre l’Iran le 13 juin.
« Six ambulances et un centre de soins complet ont également été brutalement attaqués par l’ennemi sioniste », a déclaré M. Kermanpour.
« Au moins six violations des conventions internationales ont été commises au cours des sept derniers jours. »
Malgré la gravité de ces attaques, les gouvernements occidentaux sont restés muets, ne condamnant pas l’attaque israélienne contre le secteur médical iranien.
« Si le personnel soignant d’un pays occidental était attaqué de cette manière, l’indignation serait immédiate et mondiale », a déclaré Zafarqandi.
« Mais lorsqu’il s’agit de l’Iran – ou de la Palestine –, il semble qu’aucune loi ne s’applique. »
L’hypocrisie israélienne
Malgré les agressions répétées contre les installations médicales iraniennes, les médias occidentaux ont largement ignoré les frappes délibérées du régime sioniste contre les hôpitaux et les ambulances.
Au lieu de cela, ils ont amplifié une fausse allégation israélienne selon laquelle l’Iran aurait attaqué l’hôpital Soroka de Beersheba, situé dans les territoires occupés.
Bien que l’hôpital n’ait pas été directement touché – l’Iran ayant ciblé un site militaire israélien voisin –, le président israélien Isaac Herzog a partagé des images de médecins et de nourrissons en soins intensifs, tandis que le ministre de la Santé du régime, Uriel Buso, a condamné la frappe comme un « crime de guerre ».
Les analystes et observateurs internationaux ont décrit la réaction d’Israël comme un exemple flagrant de deux poids, deux mesures.
Depuis le 7 octobre 2023, ‘Israël’ rase les hôpitaux à Gaza. Des complexes médicaux entiers ont été réduits en ruines et des patients ont été ensevelis sous les décombres dans la bande de Gaza assiégée. Cependant, l’entité sioniste justifie tous ces bombardements sous de faux prétextes.