Le détenu palestinien Omar Hamza Daraghmeh (58 ans) a été tué aujourd’hui lundi, alors qu’il était détenu administrativement dans la prison israélienne de Megiddo.
Daraghmeh est un haut-cadre du mouvement Hamas de la ville de Tubas. Il a été arrêté avec son fils au début de l’opération déluge d’Al-Aqsa , selon des sources palestiniennes.
Le mouvement Hamas a affirmé, dans une déclaration ultérieure, que le détenu Daraghmeh est tombé en martyr à cause des tortures que lui ont fait subir les forces d’occupation en prison.
Les forces d’occupation ont intensifié leurs campagnes d’arrestation depuis le début de l’opération déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre, d’une manière sans précédent, arrêtant plus de 1 215 Palestiniens en Cisjordanie.
Parallèlement à l’intensification des campagnes d’arrestation, l’occupation israélienne a commis des violations brutales contre les prisonniers dans ses prisons, jusqu’à ce que leurs membres soient brisés et que leurs visages soient défigurés par les coups.
Les unités de répression de l’administration pénitentiaire d’occupation ont pris d’assaut les quartiers des prisonniers des prisons d’Ofer et de Megiddo, les ont isolés les uns des autres et ont installé des dispositifs de brouillage supplémentaires dans toutes les geôles.
Le président de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Qaddoura Fares, a déclaré : « Israël fait payer aux détenus palestiniens le prix de son échec, et il agit par vengeance ».
Fares a indiqué que « le nombre de Palestiniens détenus dans les prisons d’occupation était de 5 300, mais qu’il a augmenté depuis le 7 octobre pour atteindre plus de 10 000 ».
Fares a affirmé à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen que « les autorités d’occupation israéliennes continuent de couper l’eau et l’électricité aux détenus et de réduire la quantité de nourriture qui leur est destinée, en plus de geler les visites et de couper les chaînes de télévision et les communications téléphoniques ».
Il y a deux jours, le Comité israélien de sécurité nationale a approuvé une proposition de loi visant à déclarer l’état d’urgence dans les détenus, en deuxième et troisième lectures, de manière à permettre de modifier les conditions de détention des prisonniers.
Selon cette loi, il sera possible aux autorités d’occupation de mettre à l’abri des détenus et des prisonniers même sans lit, en violation des dispositions de la « loi sur le lieu de vie ».
Source: Médias