Depuis que Moscou a décidé d’intervenir en Syrie, Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne lésine pas sur ses déplacements vers la capitale russe.
La première avait été organisée en septembre 2015, alors que Moscou préparait son intervention. Et puis, il y en a eu deux autres visites. Une quatrième devrait avoir lieu le jeudi 9 mars prochain.
Dans toutes ses rencontres, en plus des autres préoccupations, un thème revenait sans cesse : les appréhensions israéliennes d’un renforcement de la présence du Hezbollah et des Iraniens en Syrie. Plus précisément non loin du Golan occupé.
Jeudi prochain, il devrait répéter la même chose.
Lors de la séance du conseil des ministres israéliens dimanche, il a dit : « que ce soit dans le cadre du règlement en cours ou pas, il y a une tentative de la part des Iraniens de s’installer d’une façon définitive en Syrie. Via une présence militaire terrestre ou maritime et encore en ouvrant le front du Golan ». Israël occupe la majeure partie du plateau du Golan syrien depuis la guerre de 1967.
Selon le journal libanais al-Akhbar, l’institution sécuritaire israélienne craint par-dessus tout que Poutine ne pave le chemin devant le Hezbollah et l’Iran.
Les récents agissements de Moscou dans le sud syrien, non loin de la Palestine occupée, le font craindr.
« Du côté israélien, le problème réside dans le fait que l’armée de l’air russe bombarde actuellement les positions des insurgés qui ne font pas partie de Daesh ou d’Al-Qaïda dans la région de Deraa », a fait part la chaine 2 de la télévision israélienne.
En plus des deux émanations wahhabites d’Al-Qaïda, sont déployées dans le sud syrien les milices de l’Armée syrienne libre.
Et la télévision de poursuivre : « Israël craint que ces bombardements ne permettent au Hezbollah de parvenir de nouveau à la région du Golan syrien ».
Autrement dit, la visite de M. Netanyahu a pour but de faire cesser ces bombardements russes contre les milices au sud de la Syrie.
« La question qui s’impose pour Israël est la suivante: Poutine dont l’influence est la plus importante dans le règlement yrien final, va-t-il permettre aux Iraniens et au Hezbollah de poursuivre leur présence militaire en Syrie, laquelle constitue une grande menace pour Israël au Golan? », s’est de nouveau interrogé la chaine2.
Une question qui ne cesse aussi de harceler l’administration israélienne, depuis l’intervention russe en Syrie. La réponse russe se faisant toujours attendre, semble-t-il.
Source: Divers