Le secrétaire général des Brigades Sayed al-Shuhada en Irak, une des composantes du groupe de résistance des Forces de mobilisation populaires al-Hachd al-Chaabi, a affirmé avoir entamé « la deuxième phase de leurs opérations ».
«Au moment où les Américains ont de nouveau ciblé nos forces, nos moudjahidines ont entamé la deuxième phase de leurs opérations », a déclaré Abou Alaa al-Wala’i sur la plateforme X. Selon lui, elle , «comprend le renforcement du blocus sur la navigation maritime sioniste en Méditerranée et la mise hors service des ports de l’entité sioniste ».
Al-Wala’i a promis de poursuivre dans cette voie « jusqu’à ce que le siège injuste de Gaza soit levé et que les horribles massacres sionistes contre sa population soient arrêtés ».
Même discours de la part du porte-parole militaire des Brigades du Hezbollah irakien, M. Jaafar Al-Husseini, qui a déclaré : « La résistance continuera à détruire les bastions ennemis en soutien à notre peuple à Gaza jusqu’à ce que la brutale machine à tuer soutenue par les États-Unis s’arrête et que le siège soit totalement levé. »
Ces déclarations surviennent après des raids américains, ce mercredi 24 janvier à l’aube, contre le quartier général du Hachd al-Chaabi à Al-Qaim, à la frontière irako-syrienne et à Jurf Al-Nasr, au nord de Babylone, au sud de Bagdad. Cette agression a coûté la vie à deux martyrs. Le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) a indiqué que ses bombardements avaient visé des sites et des entrepôts utilisés par les Brigades du Hezbollah ainsi que des bases d’entraînement servant à l’initiation aux « roquettes, missiles et drones ».
La Résistance islamique en Irak a intensifié ses attaques contre les bases d’occupation américaines en Irak et en Syrie, en réponse aux massacres perpétrés par l’entité israélienne contre la population palestinienne à Gaza. Depuis la mi-octobre, elle a revendiqué plus de 150 attaques de drones ou tirs de roquettes ont visé des soldats américains et ceux de la coalition internationale.
Les Brigades du Hezbollah ont publiquement affiché leur participation et leur soutien aux actions de la « Résistance islamique » irakienne, hostile à la présence militaire américaine en Irak et à Israël.
Washington qui est le principal allié d’Israël compte environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie. Leur présence dans ces deux pays est contestée par la majeure partie de la classe politique irakienne ainsi que par le pouvoir syrien. Washington est accusé de vouloir garder son emprise sur ces pays, où elle s’accapare ses richesses en hydrocarbures et s’ingère dans leurs affaires internes, en justifiant cette présence qu’elle s’inscrit dans le cadre de la coalition internationale lancée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste takfiriste Daech (Etat islamique).