L’Espagne a annoncé qu’elle se joindrait au procès de l’Afrique du Sud devant le plus haut tribunal de l’ONU, dans lequel Pretoria a accusé ‘Israël’ de génocide dans la bande de Gaza.
Lors d’une conférence de presse, le jeudi 6 juin, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé avec assurance que Madrid avait pris cette mesure face à l’agression militaire continue d’Israël contre la bande de Gaza.
Il a exprimé sa profonde préoccupation face à l’expansion régionale du conflit, une situation suscite de vives inquiétudes.
Le plus haut diplomate d’Espagne a mis en avant la décision de son pays de restaurer la paix à Gaza et au Moyen-Orient, tout en soulignant son engagement envers le droit international.
La volonté de l’Espagne est clairement de « mettre un terme à la guerre » et de progresser vers la mise en œuvre de la solution dite à deux États, a affirmé Albares, une semaine après que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu l’État de Palestine.
Dans une tentative coordonnée visant à exercer une pression internationale accrue sur le régime israélien pour qu’il mette fin à sa campagne génocidaire dans la bande de Gaza assiégée, les trois pays d’Europe occidentale ont rejoint le 28 mai des dizaines de pays qui ont déjà reconnu un État palestinien.
Dans le but de renforcer la pression internationale sur le gouvernement israélien et de mettre un terme à ses actions génocidaires à Gaza, trois nations européennes se sont unies le 28 mai pour reconnaître l’État palestinien.
Cette démarche coordonnée vise à sensibiliser davantage la communauté internationale sur la situation critique dans la bande de Gaza et à encourager des actions concrètes pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien.
L’approbation du trio représente un moment crucial pour le peuple palestinien, soulignant la légitimité incontestée de l’État de Palestine sur la scène internationale. Cette reconnaissance renforce la position de la Palestine en tant qu’entité souveraine et légitime, consolidant ainsi son statut dans la communauté mondiale.
Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une plainte solennelle auprès de la Cour internationale de Justice contre Israël, condamnant fermement l’agression brutale perpétrée par le régime occupant à l’encontre de Gaza.
La plainte demandait aux juges de la CIJ de reconnaître qu’Israël était coupable de génocide à Gaza et de lui ordonner d’arrêter ses attaques contre les civils.
La Cour internationale de Justice a estimé comme possible que les actions d’Israël puissent être qualifiées de « génocides » et a émis une première décision appelant Israël à s’abstenir de tout acte qui pourrait être considéré comme relevant de la Convention sur le génocide.
La CIJ a rendu un autre verdict en mars, ordonnant au régime sioniste de veiller à ce que les produits alimentaires de base puissent parvenir à la population de Gaza.
Le mois dernier, l’Afrique du Sud a soumis une autre requête à la CIJ pour trois ordonnances urgentes, connues sous le nom de « mesures provisoires », dans le cadre de son enquête sur les violations par Israël de la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.
Le plus haut tribunal de l’ONU a ordonné à ‘Israël’ le mois dernier de suspendre ses opérations militaires contre la ville de Rafah, au sud de Gaza, où les Palestiniens déplacés cherchaient à se mettre à l’abri de l’offensive militaire israélienne, d’établir des couloirs humanitaires et de permettre à l’organisme mondial d’enquêter sur le génocide.
Malgré la décision de la CIJ, ‘Israël’ s’est engagé à poursuivre l’invasion de Rafah. Les ordonnances de la Cour internationale de Justice sont juridiquement contraignantes, mais manquent de mécanismes d’application significatifs.
Plusieurs pays, dont l’Égypte, la Libye, la Turquie et la Colombie, ont officiellement demandé à rejoindre l’Afrique du Sud dans une action en justice contre Israël devant la CIJ pour ses pratiques génocidaires dans la bande de Gaza
Depuis le début de l’agression, ‘Israël’ a commis des crimes de guerre à Gaza, tuant au moins 36 586 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en blessant quelque 83 074 autres.