Une source importante du Hezbollah libanais a déclaré mardi pour la chaine qatarie Al-Jazeera que le Hezbollah ripostera inévitablement à toute éventuelle attaque israélienne contre le Liban, soulignant que « le commandement de la résistance est dans un état de préparation totale et c’est elle qui détermine la forme et l’ampleur de la riposte. »
La source a déclaré que le Hezbollah prend au sérieux les menaces israéliennes et s’y est pleinement préparé, notant que le terme utilisé par « Israël » en évoquant « une frappe dure et limitée ne signifie rien pour le Hezbollah, car il s’agit d’une agression quelle que soit son ampleur ».
La source a ajouté que des délégués internationaux ont informé le Hezbollah qu’ils étaient en contact avec Israël pour éviter les civils, mais le Hezbollah a déclaré qu’il ne faisait pas confiance à l’ennemi. Il a souligné que ces délégués ont réclamé que le Hezbollah ne riposte pas à l’agression attendue, ce qu’il a refusé.
Il a souligné que le Hezbollah ne s’attend pas à une invasion terrestre, même limitée, du Liban, quoiqu’il lui soit entièrement disposé. Selon lui, le Hezbollah est capable de bombarder durement et violemment les installations militaires à Haïfa, dans le Golan et à Ramat David.
La source a déclaré que l’invasion terrestre du Liban les inciterait à mettre le premier pied en Galilée.
Il a souligné que l’adoption américaine du récit israélien ne les a pas surpris, rappelant qu’il avait déjà adopté le récit de l’ennemi concernant le massacre de l’hôpital baptiste de Gaza.
Ministre des AE : 1701, la solution idéale.
A Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a affirmé l’adhésion de son pays à la pleine mise en œuvre de la résolution internationale 1701, la considérant comme la solution idéale à la crise au sud du Liban et garante de la stabilité à la frontière entre le Liban et l’entité sioniste.
Un communiqué du ministère libanais des Affaires étrangères indique que Bou Habib a discuté de l’évolution de la situation au sud du Liban et des moyens d’éviter une escalade et un glissement vers une guerre régionale, lors d’entretiens téléphoniques avec le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et les ministres des Affaires étrangères de l’Italie, du Maroc, de l’Égypte et des Pays-Bas.
L’armée coordonne avec la FINUL
Pour sa part, le commandant de l’armée libanaise Joseph Aoun a déclaré que son pays est confronté aux crises et défis politiques, financiers et sociaux les plus graves, en plus de la menace représentée par les attaques israéliennes quotidiennes.
Dans un communiqué, Aoun a ajouté que les efforts d’accalmie se poursuivent pour mettre fin aux attaques israéliennes contre le Liban et conduire à un cessez-le-feu permanent. Il a souligné que les unités militaires présentes dans le sud du pays continuent de coordonner avec les forces de la FINUL dans le cadre de la résolution internationale 1701.
Source: Média