Le bureau des médias gouvernementaux dans la bande de Gaza a annoncé, le mercredi 31 juillet, que deux journalistes de la chaîne de télévision qatarie al Jazeera ont été tués dans un bombardement israélien ayant visé leur voiture dans la ville de Gaza.
« Ismail al-Ghoul, correspondant d’Al Jazeera, et le caméraman, Rami al-Rifi, sont tombés en martyre dans la ville de Gaza, ce qui porte le nombre de journalistes tués à 165 depuis le début de la guerre génocidaire contre Gaza », a affirmé le bureau des médias.
La même source a condamné « dans les termes les plus fermes le ciblage et la mort de journalistes palestiniens par l’occupation israélienne », tenant « Tel Aviv entièrement responsable de ces actes, de la perpétration de ce crime odieux ».
Le bureau a également appelé « la communauté internationale et les organisations internationales soutenant la presse dans le monde à dissuader l’occupation, à la poursuivre devant les tribunaux internationaux pour ses crimes continus et à faire pression sur elle afin qu’elle mette fin au génocide et au meurtre et à l’assassinat de Journalistes palestiniens ».
Soulignant la nécessité de protéger les journalistes, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a déclaré lors d’une conférence de presse que: « ces incidents et d’autres similaires doivent faire l’objet d’une enquête complète et transparente. Il faut que des comptes soient rendus. Nous condamnons bien sûr le meurtre de tous les journalistes ».
Les institutions palestiniennes et internationales avaient précédemment averti que l’armée d’occupation israélienne s’en prend aux journalistes dans la bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre dernier, ‘Israël’, avec le soutien absolu des États-Unis, mène une guerre dans la bande de Gaza qui a fait plus de 130 000 victimes, entre martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 personnes portées disparues, au milieu de destructions massives qui ont coûté la vie à des dizaines d’enfants.
‘Israël’ poursuit sa guerre génocidaire malgré l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU stipulant un cessez-le-feu immédiat et malgré la comparution de l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice, qui a exigé de prendre des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et pour améliorer la situation humanitaire à Gaza.