Des manifestants sont descendus dans les rues de Paris dimanche 29 septembre en solidarité avec les populations de Gaza et du Liban, selon l’agence russe Sputnik.
« Votre silence alimente leur soif de sang »
Des manifestants sont descendus dans les rues de Paris en solidarité avec les populations de #Gaza et du #Liban, rapporte un correspondant de Sputnik.#Israel pic.twitter.com/dW8NH4VAJs
— Sputnik Afrique (@sputnik_afrique) September 29, 2024
Sur certaines pancartes brandies, on pouvait lire des slogans tels que » Netanyahou, terroriste- Macron, complice » ou » Votre silence alimente leur soif de sang » de Netanyahu. D’autres appelaient à un cessez-le-feu.
Des drapeaux libanais et palestiniens ont été brandis pendant le rassemblement qui a réuni quelque 2000 manifestants, selon les organisateurs cités par des médias français.
« Nous nous tournons vers Emmanuel Macron qui, le 19 septembre, a adressé un message aux Libanaises et aux Libanais pour leur faire part de son inquiétude. Alors que les bombes pleuvent sur notre pays, les belles paroles ne suffisent pas. Nous demandons à ce que toutes les cartes soient utilisées, toutes les pressions possibles pour arrêter l’attaque israélienne », a scandé l’organisateur Hussein Mortada devant la foule, selon France24.
Le député de La France insoumise Arnaud Le Gall (LFI) a aussi pris la parole, entouré du coordinateur du parti Manuel Bompard et d’autres députés du même parti.
« Israël ne mène pas la guerre contre le Hezbollah, Israël mène la guerre au Liban, à toutes ses composantes, au peuple libanais », a assuré Arnaud Le Gall.
« Toutes les règles internationales ont été bafouées depuis un an. Elles bannissent les bombardements indiscriminés », a-t-il ajouté, très applaudi.
« Israël commence à appliquer les mêmes méthodes au Liban » que dans la bande de Gaza. « On ne règle pas les guerres par des assassinats. Ce type de méthode ne peut mener nulle part. »
« Il faut aller beaucoup plus loin que les mots », a-t-il insisté, évoquant la mise en place de « sanctions », « un embargo sur les armes » ou encore un « moratoire sur les accords économiques entre l’Europe et Israël ».
« La France doit être à la hauteur de son histoire. Elle doit prendre toutes les mesures que je viens d’énoncer, de concert avec les États-Unis et l’Europe. C’est la seule solution pour mettre fin à ce conflit », estime-t-il.
En visite au Canada, le 26 septembre, le président français Emmanuel Macron avait déclaré : « Israël doit cesser ses frappes et le Hezbollah sortir de sa logique de représailles ».
Ce lundi, Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères était à Beyrouth depuis dimanche soir, pour « apporter un soutien français, notamment humanitaire » aux Libanais.
Selon les médias libanais, lors de sa rencontre avec le chef du Parlement libanais Nabih Berri, il a insisté que « la seule solution réside dans l’application de la résolution onusienne 1701 ».
Ce lundi, le vice-secrétaire général du Hezbollah chiek Naïm Qassem s’est prononcé pour la première fois après le martyre du secrétaire général son éminence sayed Hassan Nasrallah. Il a assuré que la résistance « a mis tous les préparatifs d’une guerre longue ».
Depuis le lancement de l’offensive aérienne contre le Liban, le 23 septembre, 962 Libanais sont tombés en martyrs et 2778 ont été blessés, a rapporté ce lundi le ministère de la Santé.
Ce lundi, le ministre israélien des AE Israel Katz a, dans un message adressé à 20 Etats que son gouvernement n’arrêtera pas la guerre et réclame le désarmement du Hezbollah. C’est la première fois que l’entité sioniste présente cette demande. Elle avait auparavant demandé d’éloigner les combattants de la résistance libanaise au-delà du fleuve Litani et de séparer le front de soutien libanais de celui de la bande de Gaza. Ce que le Hezbollah a toujours refusé, insistant sur la nécessité d’un cessez-le-feu d’abord dans la bande de Gaza.
Source: Médias