Les initiatives israéliennes auprès des rebelles et des réfugiés syriens ne connaissent pas de répit.
Depuis l’éclatement de la crise syrienne, le rôle israélien était bien là, mais soigneusement occulté. Il se manifeste de temps à autre, plus fréquemment ces deniers temps.
Les ingérences plus mises en exergue par les autorités de l’occupation israélienne sont les efforts déployés pour contrer la présence du Hezbollah en Syrie, et son obtention d’un armement sophistiqué qui puisse altérer l’équilibre des forces militaires, dans lequel il occupe un statut privilégié grace aux puissances occidentales, à leur tête les États-Unis.
Mais dans les faits, il y a aussi l’aide israélienne procurée aux rebelles qui occupent les régions syriennes limitrophes avec le Golan occupée. Officeusement, il s’agit de soins médicaux effectués pour les miliciens dont ceux du front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie dans des centres hospitaliers israéliens aménagées spécialement pour cette mission près de la frontière.
Il a été question parfois qu’Israël leur offre aussi une aide militaire, sachant que c’est la cellule MOC qui siège en Jordanie qui s’en charge, grâce aux pétrodollars des monarchies du Golfe. Mais de nombreuses fois, l’artillerie israélienne est intervenue au cœur de combats pour frapper des positions de l’armée syrienne lorsque celle-ci se trouvait dans une position avantageuse au détriment des milices. Arguant un tir d’une origine inconnu qui aurait atterri dans ses positions.
Mais dernièrement, c’est sur les réfugiés syriens qui s’est porté l’intérêt des responsables israéliens.
Le mois de décembre dernier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé qu’il envisageait d’accueillir des réfugiés syriens originaires d’Alep, des femmes, des enfants et des hommes.
Un mois plus tard, le gouvernement israélien a donne son feu vert pour accueillir des réfugiés syriens mineurs dont des orphelins.
Le projet qui avait été selon Le Figaro imaginé par l’Agence juive a préconisé pour cette fin « de mobiliser les structures dont nous disposons, principalement des villages de jeunesse, et d’y déployer des équipes bilingues capables de répondre aux besoins spécifiques de cette population».
A l’origine c’était les refugiés installés dans les camps turcs qui étaient visés. Mais dernièrement, les efforts se sont concentrés sur ceux qui se trouvent dans certains Etats occidentaux.
Selon le site d’information israélien L PH Info, une initiative a été menée depuis deux semaines « en toute discrétion » en direction des enfants des réfugiés syriens installés en Grèce et plus précisément dans l’ile de Lesbos.
Le projet de l’équipe formée de jeunes juifs et arabes appartenant a un mouvement qui s’appelle Hashomer Hatzaïr consiste à ouvrir un centre pédagogique chargé de scolariser ces enfants laissés pour compte.
Cette association n’en est pas à sa première initiative, la précédente avait justement visé les réfugiés adultes.
À la question qui se pose sur l’accueil qui serait réservé aux enseignants israéliens surtout par les adultes syriens les organisateurs se disent optimistes. Ils notent que les réactions des réfugiés sont plutôt de la surprise et l’étonnement, qui se transforment vite en reconnaissance et admiration. « Nous agissons avec tact, souplesse et diplomatie mais nous ne cachons pas notre origine israélienne », a dit l’un d’entre eux.
Source: Divers