Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a salué l’accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, réitérant le soutien indéfectible de la République islamique au gouvernement, au peuple et à la Résistance islamique au Liban.
Esmaïl Baghaï a réitéré dans une déclaration ce mercredi 27 novembre le « soutien ferme de l’Iran au gouvernement, au peuple et à la Résistance islamique au Liban », affirmant que Téhéran a longtemps souligné la nécessité d’une cessation immédiate de l’agression israélienne à Gaza et au Liban, et déployé des efforts diplomatiques considérables au cours des 14 derniers mois pour atteindre cet objectif.
Le diplomate iranien a noté que les politiques bellicistes et les atrocités de l’entité sioniste, avec le soutien total des États-Unis et de certains pays européens, ont entraîné la mort de près de 50 000 innocents à Gaza et au Liban. À cela a’ajoutent plus de 110 000 blessés et plus de 3,5 millions de déplacés palestiniens et libanais ainsi que les infrastructures essentielles largement détruites.
« À la lumière de la décision provisoire de la Cour internationale de justice (CIJ) d’empêcher les actes de génocide [à Gaza] et des mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre des dirigeants du régime sioniste accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’opinion publique mondiale exige depuis 14 mois la fin de la guerre et du génocide et attend maintenant avec impatience que les criminels du régime d’occupation soient poursuivis et punis », a déclaré Baghaï.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné que la communauté internationale avait la responsabilité de préserver la paix et la stabilité en Asie de l’Ouest et d’exercer une pression efficace sur le régime israélien agressif pour qu’il mette fin à la guerre contre Gaza.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur à 4 heures du matin, heure locale au Liban (2 heures GMT), laissant ainsi entrevoir la fin définitive des attaques israéliennes contre les villes libanaises et l’arrêt de plus d’un an de combats au Sud-Liban et dans le nord des territoires occupés.
Cet accord stipule le retrait des forces israéliennes du Sud-Liban sous les 60 prochains jours, et permet à l’armée libanaise et aux forces de sécurité de l’État de reprendre le contrôle du territoire dans le sud du pays.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré que la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban, la FINUL, contribuerait également à la mise en œuvre de l’accord.
Dès les premières heures de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, et malgré les mises en garde de l’armée israélienne contre le retour des civils, des flots de voitures remplies de personnes déplacées du Sud-Liban par les frappes aériennes israéliennes ont commencé à se diriger vers le sud du pays.
‘Israël’ a lancé des agressions aériennes et terrestres incessantes sur Gaza, visant en particulier les hôpitaux, les habitations et les lieux de culte, après que le mouvement de résistance palestinien a mené une opération militaire sans précédent, baptisée « Déluge d’al-Aqsa », contre le régime le 7 octobre 2023.
Au moins 44 250 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, sont tombés en martyre, tandis que 104 746 ont été blessés.
Un jour seulement après le déclenchement de la guerre génocidaire du régime israélien contre le territoire assiégé, le Hezbollah a ouvert un front de soutien aux Palestiniens de Gaza.
Selon les autorités sanitaires libanaises, plus de 3 760 personnes sont tombés en martyre suite aux agressions israéliennes contre le Liban, près de 15 700 autres ont été blessées et plus d’un million de personnes ont été déplacées depuis le début des hostilités, le 8 octobre 2023.
Source: Avec PressTV