La formation du nouveau gouvernement a été annoncée ce samedi après-midi après une réunion tripartite entre le président de la République, Joseph Aoun, le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre désigné Nawaf Salam.
Après la signature du décret par le chef de l’Etat, le secrétaire général du conseil des ministres a annoncé les noms des 24 ministres qui le forment :
Tarek Mitri, Vice-Premier Ministre,
Michel Menassa, ministre de la Défense,
Ahmad Hajjar, ministre de l’Intérieur,
Youssef Raji, ministre des Affaires Etrangères,
Yassin Jaber : ministre des Finances,
Ghassan Salameh, ministre de la Culture,
Laura Khazen Lahoud, ministre du Tourisme,
Kamal Chehade, ministre des Déplacés,
Nora Berkadrian, ministre des Sports,
Rima Karami, ministre de l’Education,
Adel Nassar, ministre de la Justice,
Rakan Nassereddine, ministre de la Santé,
Mohammad Haidar, ministre du Travail,
Joe Saddi, ministre de l’Energie,
Amer Bsat, ministre de l’Economie,
Charles Hajj, ministre des Télécommunications,
Joe Issa Khoury, ministre de l’Industrie,
Fayez Rasamni, ministre des Travaux Publics,
Nizar El Hani, ministre de l’Agriculture,
Fadi Makki, ministre du Développement administratif,
Tamara Zein, ministre de l’Environnement,
Hanine Sayyed, ministre des Affaires Sociales
Paul Marcos : ministre de l’Information.
Selon le correspondant d’al-Manar, le Courant patriotique libre n’a pas été représenté dans le prochain cabinet. Il devra se réunir pour la première fois mardi prochain au palais de Baabda, a indiqué la présidence de la République sur X.
Un gouvernement de réforme et de sauvetage
Dans sa première déclaration, le Premier ministre Nawaf Salam a affirmé que son gouvernement s’efforcera de « restaurer la confiance entre les citoyens et l’État, entre le Liban et son environnement arabe, ainsi qu’entre le Liban et la communauté internationale ».
Il a ajouté : « Le gouvernement travaillera avec le Parlement pour poursuivre la mise en œuvre de l’accord de Taëf et avancer dans les réformes financières et économiques. Le gouvernement sera un espace de travail commun constructif, et non de querelles ».
Il a également souligné : « Il est important pour moi que le gouvernement soit un gouvernement de réforme et de sauvetage, car la réforme est le seul chemin vers un véritable sauvetage ».
Deux des 5 ministres chiites de cette formation ont été nommées par le Hezbollah et les trois autres par le mouvement Amal.
Source: Divers