L’Afrique du Sud pourrait se tourner vers la Russie ou l’Iran pour développer sa capacité nucléaire civile, a déclaré Gwede Mantashe, cité par Reuters.
Selon les analystes, cette position pourrait approfondir le fossé entre l’Afrique du Sud et les États-Unis et retarder davantage le renouvellement d’un pacte stratégique sur l’énergie.
L’Afrique du Sud qui détient la seule centrale nucléaire du continent africain, celle de Koeberg, prévoit d’ajouter 2 500 mégawatts de capacité pour remédier aux pannes d’électricité qui ont frappé son économie et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
« Nous ne pouvons pas avoir un contrat qui stipule que l’Iran ou la Russie ne doivent pas soumissionner, nous ne pouvons pas avoir cette condition », a déclaré le ministre sud-africain des Ressources minérales et pétrolières, Gwede Mantashe, l’un des principaux partisans de l’expansion de la capacité nucléaire au sein du gouvernement.
« S’ils sont les meilleurs en termes d’offre sur la table, nous prendrons n’importe quelle offre », a-t-il déclaré.
L’Afrique du Sud fait l’objet d’un examen minutieux de la part de Washington après que le président Donald Trump a publié ce mois-ci un décret qui arguait que l’Afrique du Sud « revigore ses relations avec l’Iran pour développer des accords commerciaux, militaires et nucléaires ».
Le bureau du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a nié ces allégations, assurant que Pretoria n’a pas de coopération bilatérale avec l’Iran en matière d’énergie nucléaire ou de technologie liée au nucléaire.
Source: Médias