Le Hamas a libéré, ce samedi, six captifs israéliens dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre en vigueur le 19 janvier.
Les deux premiers otages ont été remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Rafah au sud de la bande de Gaza.
Un des captifs a embrassé la tête de deux combattants d’Al-Qassam, branche armée du Hamas.
أحد الأسرى الإسرائيليين المفرج عنهم يقبّل رأس اثنين من عناصر كتائب القسام خلال مراسم تسليم الأسرى للصليب الأحمر في مخيم النصيرات وسط #غزة#حرب_غزة #الأخبار pic.twitter.com/A3Vh7ulDqZ
— قناة الجزيرة (@AJArabic) February 22, 2025
Après leur arrivée dans les territoires occupés, l’armée d’occupation israélienne a annoncé que les examens préliminaires montrent que les deux captifs sont en bonne santé.
Trois autres ont été remis par le Hamas au CICR dans le camp de Nuseirat (centre).
Une source du Hamas a déclaré à Al Jazeera qu’il libérera le 6ème prisonnier Hisham al-Sayed à Gaza City sans cérémonie par « respect pour les Palestiniens originaires des territoires occupés en 1948 ». Al-Sayed, un Bédouin de nationalité israélienne originaire du village de Hura dans le désert du Néguev. Il serait entré de son propre gré dans la bande de Gaza près du passage d’Erez en avril 2015, selon la version de l’occupation.
Dans un communiqué publié, le vendredi 21 février, le Hamas a déclaré qu’en échange de ces six captifs israéliens, plus de 600 prisonniers palestiniens devraient également être libérés samedi dans le cadre de la procédure d’échange.
Parmi les prisonniers palestiniens qui devraient être libérés, une cinquantaine de personnes purgent des peines de prison à perpétuité, tandis qu’une soixantaine d’autres ont été condamnées à de longues peines de prison.
47 des détenus avaient déjà été libérés dans le cadre de l’accord d’échange « Wafa al-Ahrar » de 2011, en échange de la libération du soldat israélien Gilad Shalit, mais ils ont été réarrêtés par les forces d’occupation israéliennes.
Environ 445 prisonniers palestiniens sont des résidents de la bande de Gaza, qui ont été arrêtés après le déclenchement de la guerre génocidaire du régime israélien.
Plutôt vendredi, l’armée israélienne a prétendu que l’un des quatre corps remis ce jeudi par le Hamas dans le cadre du processus d’échange en cours entre les deux parties, « n’appartient pas » à la captive israélienne Shiri Bibas.
Jeudi 20 février, le mouvement de résistance basé dans la bande de Gaza a remis au Comité international de la Croix-Rouge les corps de quatre captifs israéliens tués dans les frappes israéliennes sur le territoire palestinien.
L’armée israélienne a annoncé que la dépouille attribuée à Shiri était « anonyme » et a exigé que le groupe restitue ce qu’il a appelé « le bon corps ».
Dans un communiqué, le Hamas a rejeté ces allégations et réaffirmé son engagement envers les termes de l’accord d’échange et a souligné qu’il n’avait aucun intérêt à retenir des corps.
De même il a annoncé qu’il enquêtait sur cette affaire, affirmant que les restes du corps de Shiri Bibas pourraient avoir été mélangés avec d’autres restes humains à la suite d’un raid aérien israélien meurtrier.
En outre, le Hamas a indiqué que le corps de Shiri Bibas avait été « réduit en morceaux après avoir apparemment été mélangé à d’autres corps sous les décombres », reprochant à ‘Israël’ d’avoir été derrière l’attaque qui a tué cette femme et ses deux enfants.