Le commentateur des affaires militaires de la chaîne israélienne Channel 10, Itay Blumenthal, a affirmé que « l’armée de l’air a relevé son niveau d’alerte et renforcé son système de défense aérienne, notamment en envoyant des avions de chasse dans les airs pour protéger le ciel, en raison des inquiétudes concernant le lancement de drones et de missiles balistiques depuis le Yémen ».
Le commentateur israélien a noté : « Malgré l’état d’alerte, il n’y a eu aucun changement dans les instructions du commandement du front intérieur au public ».
Les médias israéliens ont rapporté que « le système GPS est en panne dans le centre du pays et on craint de tirs en provenance du Yémen dans un avenir proche ».
Une source yéménite de haut rang a affirmé que « le Yémen définirait sa future position sur les pratiques de l’occupation, qui n’a pas respecté l’accord et n’a pas levé le siège de Gaza ». La source a souligné que « l’armée yéménite, avec toutes ses formations, a achevé ses préparatifs militaires et attend les ordres pour être exécutés ».
Lundi soir, le chef du mouvement Ansarullah, Sayyed Abdel-Malek al-Houthi, a annoncé que « les forces armées yéménites sont prêtes à engager une action militaire si le blocus de Gaza n’est pas levé dans le délai imparti », ajoutant que « l’action militaire débutera et prendra effet à l’expiration du délai imparti ».
Sayyed Al-Houthi a donné aux médiateurs des négociations sur la bande de Gaza un délai de quatre jours, le 7 mars (qui prend fin aujourd’hui), soulignant que « si l’occupation israélienne continue d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande, les opérations navales contre elle reprendront ».
Source: Médias