Le cheikh Aql de la communauté druze en Syrie, Hikmat al-Hijri, a affirmé « qu’il n’y a aucun accord avec le gouvernement de Damas », notant que « les combattants de Souweïda sont prêts à combattre et à repousser les forces gouvernementales si nécessaire ».
Dans des déclarations à la radio publique nationale américaine (NPR), al-Hijri, a expliqué que « les pourparlers avec le gouvernement de Damas se poursuivent d’une manière qui démontre la difficulté de parvenir à un accord », ajoutant que « les factions terroristes armées se considèrent désormais responsables de l’administration à Damas, ce qui est inacceptable aux niveaux syrien et international ».
Al-Hijri a noté que « les forces druzes qui ont maintenu la sécurité à Souweïda resteront telles qu’elles sont et continueront à contrôler les frontières de la province avec le territoire sous contrôle du gouvernement syrien ». Il a ajouté que « les forces druzes rassemblent des combattants et élaborent des plans pour repousser les forces gouvernementales si nécessaire ».
Al-Hijri a souligné que « nous refusons toute ingérence étrangère, car il s’agit d’une phase transitoire et dangereuse », soulignant que « toute effusion de sang entraîne toujours davantage d’effusion de sang. Nous rejetons ce sectarisme et souhaitons construire un État civil ».
Auparavant, Al-Hijri a critiqué la conduite de l’administration intérimaire syrienne, affirmant que « la constitution récemment annoncée a été publiée par un comité de la même couleur, ouvrant la voie à une seule personne avec des pouvoirs absolus, ce qui renforce la tyrannie plutôt que de construire un système démocratique ».
Al-Hijri a affirmé son rejet de la déclaration constitutionnelle actuelle, appelant « à des mesures correctives à tous les niveaux et à une déclaration constitutionnelle solide qui établit un système démocratique participatif reflétant la volonté de tous les segments de la nation ».
Source: Médias