La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la Palestine, Francesca Albanese, a comparé à des crimes nazis la famine délibérée de deux millions de personnes et le meurtre d’enfants dans la bande de Gaza par ‘Israël’.
Albanese a fait cette déclaration, le dimanche 20 juillet, en réaction à la mort de faim d’un Palestinien handicapé à Gaza.
Et d’ajouter: « Notre génération a été élevée dans la croyance que le nazisme était le plus grand mal, et c’est le cas, et que les crimes du colonialisme ne doivent pas être oubliés.»
« Aujourd’hui, il existe un État (Israël) qui affame des millions de personnes et tue des enfants pour le plaisir, sous la protection des démocraties comme des dictatures. C’est l’abîme d’une nouvelle forme de brutalité », a renchéri Mme Albanese.
La rapporteuse des Nations Unies s’est interrogée: « Comment allons-nous survivre à cela ?»
Plus tôt, un Palestinien handicapé nommé Mohammed Al-Sawafiri est tombé en martyr après que son état de santé s’est aggravé à cause de la famine imposée par l’occupation israélienne.
Plus tôt dimanche, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que la politique israélienne de famine dans la bande de Gaza avait entraîné la mort de 86 Palestiniens, dont 76 enfants, en raison de la malnutrition résultant du refus israélien d’entrée de l’aide humanitaire dans la bande depuis octobre 2023.
« Il s’agit d’un massacre silencieux contre les Palestiniens de la bande de Gaza, assiégée depuis des années », a-t-on indiqué de même source.
Depuis le 2 mars 2025, ‘Israël’ a fermé tous les points de passage avec la bande de Gaza et empêché l’entrée de l’aide alimentaire et médicale, provoquant une famine généralisée dans ce territoire assiégé.
Depuis le 7 octobre 2023, ‘Israël’ mène une guerre génocidaire à Gaza, marquée par des meurtres, la famine, des destructions et des déplacements forcés, ignorant tous les appels internationaux et les injonctions de la Cour internationale de Justice visant à y mettre fin.
Le génocide israélien soutenu par les États-Unis a fait environ 200 000 morts ou blessés parmi les Palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, et plus de 9 000 disparus, en plus de centaines de milliers de personnes déplacées.