L’armée d’occupation israélienne a officiellement reconnu que près de 82 % des personnes tuées à Gaza depuis la rupture du cessez-le-feu le 18 mars sont des civils non impliqués dans la guerre, a rapporté le média israélien HaMakom HaKhi Ham.
Selon des sources israéliennes, depuis la violation par ‘Israël’ de la trêve, au moins 2 780 Palestiniens ont été tués, dont 2 280 civils, tandis que 500 autres ont été identifiés comme « combattant ».
Le ratio de 4,5 civils tués pour chaque combattant présumé est bien pire que celui de nombreuses autres guerres des dix dernières années, a rapporté Drop Site.
L’Observatoire Euro-Med des droits de l’Homme estime quant à elle que le bilan est encore plus lourd, affirmant que 14 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués pour chaque combattant de la Résistance.
Il y a peu, le mouvement de résistance palestinien Hamas a réaffirmé que plus de 94 % des victimes des frappes israéliennes entre le 20 et le 26 avril étaient des civils.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 52 928 Palestiniens sont tombés en martyre et 119 846 autres blessés par les frappes incessantes du régime sioniste sur la région assiégée, depuis le 7 octobre 2023.
En janvier, le régime israélien a été contraint d’accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, après avoir échoué à atteindre ses objectifs déclarés, y compris l’élimination du mouvement de résistance palestinien Hamas ou la libération des captifs.
La première phase de 42 jours de la trêve, qui avait été marquée par de nombreuses violations israéliennes, a expiré le 1er mars, mais ‘Israël’ s’abstient d’entamer des négociations pour la deuxième phase de l’accord.
Le 18 mars, le régime israélien a repris ses frappes sur Gaza, rompant ainsi le cessez-le-feu qui durait depuis près de deux mois.
Source: Avec PressTV