Le fondateur de WikiLeaks, présent à Cannes à l’occasion de la présentation d’un film documentaire retraçant son histoire et intitulé The Six Billion Dollar Man (« l’homme qui valait six milliards de dollars »), a montré que son long combat pour la vérité restait fermement ancré.
Sur le devant de son tee-shirt étaient inscrits les noms des 4 986 enfants de moins de 5 ans tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre génocidaire israélienne, lancée le 7 octobre 2023.
Aux côtés de son épouse Stella Assange, l’ancien prisonnier politique, libre depuis juin dernier, a défilé sur les marches du palais des Festivals, avec dans le dos de son tee-shirt, une inscription en grosses lettres : « Stop Israël ».
Par voie d’une publication sur les réseaux sociaux, le Comité de soutien à Julian Assange a souligné que ce geste était « un cri silencieux face à une tragédie humaine insupportable », ajoutant qu’Assange entendait ainsi « utiliser sa visibilité retrouvée pour porter une voix que d’autres tentent d’étouffer ».
Depuis le 7 octobre, l’armée d’occupation israélienne a lancé une campagne militaire d’ampleur contre la bande de Gaza, causant le martyre de plus de 53000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, en plus des destructions massives et l’interdiction de l’entrée de l’aide humanitaire, selon l’ONU et de nombreuses ONG.
Le message d’Assange s’inscrit dans une série de prises de position artistiques et politiques qui, depuis plusieurs semaines, interpellent l’opinion publique internationale.
Pour rappel, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à ‘Israël’, le 26 janvier 2024, de prévenir tout acte de génocide à l’encontre des Palestiniens à Gaza et de permettre l’accès à l’aide humanitaire.
De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) a émis, le 21 novembre 2024, plusieurs mandats d’arrêt, notamment contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis dans la bande de Gaza.