Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé sa profonde préoccupation quant aux récents affrontements survenus dans la région de Soueïda, au sud de la Syrie, qui ont entraîné la mort de plusieurs dizaines de civils.
« L’inaction perpétuelle, a-t-il indiqué, du Conseil de sécurité de l’ONU envers les actes d’agression du régime sioniste contre les pays de la région est très dangereuse et se débouche sur l’insolence croissante du régime occupant. »
Esmaïl Baghaï a également souligné l’urgence pour les pays de la région et le monde musulman de s’unir afin de mettre un terme à la violation des droits de l’homme et aux crimes perpétrés par le régime sioniste.
Il a évoqué le génocide sans précédent à Gaza ainsi que les agressions continues contre la Syrie et le Liban comme des exemples flagrants de la violation des droits de l’homme commise par le régime israélien.
En outre, Baghaï a rappelé la responsabilité de la communauté internationale pour empêcher la poursuite de ces violations manifestes du droit international et de la Charte des Nations unies.
Le conflit entre les tribus soutenues par le gouvernement provisoire syrien et les groupes druzes dans la province méridionale de Soueïda a récemment évolué, marquant une intensification des hostilités avec l’arrivée de partisans des deux camps en provenance d’autres régions de la Syrie.
Les antagonismes entre les druzes et les éléments affiliés à Ahmad Charaa (Abou Mohammed al-Jolani), président provisoire syrien, ne sont pas récents.
Des rapports médiatiques ont déjà documenté des affrontements violents dans la ville de Jaramana, située en périphérie de Damas, où les groupes armés druzes se sont heurtés aux forces loyales à Jolani.
À cet égard, certaines sources ont rapporté que les tentatives du régime israélien d’attiser les tensions au sein de la communauté druze, qu’il prétend protéger face au gouvernement provisoire syrien, ont provoqué une escalade du conflit entre les deux parties.
Source: Avec PressTV