Le journal israélien Maariv a révélé, le lundi 21 juillet, que l’armée d’occupation se plaint actuellement d’une pénurie d’environ 300 officiers aux postes de commandants de peloton des forces terrestres et d’équipes de génie et de démantèlement.
L’analyste militaire Avi Ashkenazi a déclaré à Maariv que « Tsahal reconnaît la difficulté de convaincre des soldats qualifiés de s’inscrire à la formation d’officiers ».
Il a déclaré : « Pour la première fois, ils admettent que l’ampleur de l’attrition est importante et que la taille de l’armée n’est pas à la hauteur des tâches qui lui sont assignées. Les estimations font état d’une pénurie d’environ 7 500 combattants et d’environ 2 500 personnels de soutien au combat ».
Le journal israélien a en outre reconnu qu’en raison de la pénurie de commandants de compagnie, « Tsahal a été contraint, ces derniers mois, de nommer des officiers d’unités régulières et de réserve n’ayant pas réussi la formation de commandant de compagnie ».
La principale raison de cette importante pénurie d’officiers est l’augmentation des effectifs des unités de combat.
Selon le journal, « le Corps blindé a vu ses effectifs augmenter de plus de 30 % depuis le début de la guerre, tandis que la taille du Corps du génie de combat a presque doublé et que davantage de pelotons de combat ont été créés au sein des brigades d’infanterie.»
« Un grand nombre d’officiers et de commandants ont été tués pendant la guerre »
Le journal cite également l’armée d’occupation qui affirme « qu’un grand nombre d’officiers et de commandants ont été tués pendant la guerre et que des centaines d’autres ont été blessés, dont des dizaines n’ont pas encore achevé leur convalescence et repris leurs fonctions de combattant ».
Dans ce contexte, les commandants des unités régulières et de réserve de l’armée d’occupation ont déclaré que la crise des officiers ne se limite pas aux seuls commandants de peloton et de compagnie, mais s’étend également aux commandants adjoints de bataillon et aux commandants de bataillon eux-mêmes, qui souffrent d’une pression opérationnelle énorme et de circonstances complexes.