L’Iran a adressé le jeudi 4 mai une lettre au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité pour protester contre les déclarations faites par le vice-prince héritier saoudien Mohammad Ben Salmane contre ce pays, les qualifiant « de propos offensants et provocateurs ».
« Ces propos constituent une menace explicite contre la République Islamique d’Iran et une violation de l’alinéa 4 de l’article 2 de la Charte des Nations unies », a déclaré l’ambassadeur iranien à l’ONU, Gholam Ali Khochrou.
Le représentant iranien a aussi demandé que des pressions soient exercées sur le régime saoudien afin qu’il mette fin à son soutien ouvert au terrorisme et à l’extrémisme.
Lors d’un entretien télévisé, le vice-prince héritier saoudien avait affirmé, le mardi 2 mai, que son pays « excluait tout dialogue avec l’Iran », sous prétexte que la RII est « un rival régional, soucieux d’asseoir sa domination sur le monde musulman ».
En réaction à ces allégations , le vice-pr6sident du Parlement iranien, Hussein Abdollahiane a estimé que «les propos des responsables saoudiens sont le résultat des liens politiques et sécuritaires tissés entre Riyad et Tel Aviv ».
« La pensée terroriste qui règne en Arabie ne pense qu’à détruire la région », a-t-il aussi ajouté, espérant que « la confusion politique en Arabie donnera la place à la rationalité ».
Auparavant, le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi avait affirmé que ces propos, dans le meilleur des cas, étaient « le signe d’une mauvaise compréhension de la situation régionale ».
Sources: Press TV, Al-Alam