Le ministère israélien des Affaires étrangères a demandé cette semaine à l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU Nikki Haley de tout faire pour annuler la résolution 2334 du Conseil de sécurité votée en décembre dernier, qui réclame l’arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, et les considère comme illégales, rapporte le site d’information Ynet, cité par la télévision israélienne i24.
Selon le texte de l’ONU, les colonies n’ont « aucune valeur juridique et constituent une violation flagrante en vertu du droit international ».
La question de l’annulation de la résolution fait partie d’une série de demandes israéliennes transmises à Haley, visant modifier le traitement jugé « anti-israélien » de l’ONU.
Les Israéliens ont également demandé à Haley de réduire le budget et le personnel des activités conduites par des organismes des Nations Unies consacrant des ressources importantes et des efforts « souvent disproportionnés » à la question palestinienne.
La diplomatie israélienne souhaite par ailleurs que les Américains puissent réduire la fréquence des discussions consacrées à « Israël » au Conseil de sécurité qui est actuellement d’une par mois.
Depuis sa prise de fonction, Haley a gagné la confiance de nombreux partisans d’ « Israël » et s’est imposée comme un solide soutien de l’entité sioniste sur la scène internationale, par le biais notamment de discours et de déclarations publiques mettant en garde l’ONU sur sa partialité présumée à l’égard d’ « Israël ».
Les relations entre Washington et ‘Tel-Aviv’ s’étaient sont sévèrement tendues après la décision de l’administration Obama de s’abstenir lors du vote de la résolution critique à l’égard d’’Israël’, rompant ainsi avec les habitudes de la diplomatie américaine.
Mais la prise de fonction de Trump, qui est intervenue quelques semaines plus tard, s’est accompagnée de l’arrivée de Haley à l’ONU.
Celle-ci a depuis déclaré à plusieurs reprises que les États-Unis revenaient à une politique de soutien d’ « Israël », et que « les jours de la crise israélienne étaient terminées ».
Pour Haley, la résolution onusienne a été « un coup de pied dans le ventre ressenti » aux États-Unis.
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