Le quotidien koweïtien Al-Seyassah a fait part de la tenue d’une réunion à huis clos, le 4 ou 5 mai à Washington et qui portait sur les modalités pour faire face au Hezbollah libanais.
Auraient participé à cette réunion quelques pays européens ainsi que certains pays arabes du golfe Persique dont l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et Bahreïn, mais aussi quelques pays de l’Amérique latine, toujours selon Al-Seyassah.
Les participants auraient débattu d’un plan international commun focalisé sur une lutte conjointe contre le Hezbollah libanais et ses activités commerciales et financières. Ils auraient étudié des pressions possibles à exercer contre le Hezbollah parmi d’autres, imposer de nouvelles sanctions économiques contre les membres de ce mouvement et contrôler ses partisans et ses proches partout dans le monde.
Les participants à la réunion auraient aussi examiné la prétendue menace que représente le Hezbollah pour les établissements financiers et civiques du Liban et auraient convenu de contrôler les activités des établissements proches du Hezbollah en Europe et en Afrique aussi bien que les activités financières des hommes d’affaires et des organismes de bienfaisance au Liban.
Ils ont de même décidé de mettre en place des règles et lois plus sévères et pour des banques libanaises et toute autre banque ou établissement financier non libanais qui rendrait service à ce mouvement, que ce soit au Liban ou à l’étranger.
Cette démarche internationale anti-Hezbollah intervient sur fond d’une montée en puissance de la Résistance libanaise aussi bien au Liban qu’en Syrie et vu notamment sa collaboration aux côtés de l’armée syrienne dans la guerre contre les terroristes.
S’inscrivent dans le même cadre, les mesures prises ces deux dernières semaines, par les États-Unis contre le Hezbollah et la visite du secrétaire au Trésor avec des représentants de l’Interpol.
Source: Press TV