Des responsables irakiens haut-placés s’apprêtent à élever le niveau de coordination entre Bagdad, Damas, Téhéran et Moscou, a révélé une source informée pour la chaine de télévision libanaise al-Mayadeen.
Le but est de former une cellule quadripartite destinée à sécuriser les frontières irako-syriennes et surtout à empêcher l’établissement de zones tampon en Syrie en direction de l’Irak.
Selon cette source, les Etats-Unis n’étaient pas enthousiastes pour un rôle irakien destiné à fournir un soutien logistique pour l’établissement de la zone tampon alors que Bagdad et Washington sont parfaitement conscients que cette zone est une revendication turque.
« C’est la position du Kurdistan irakien qui est pénible pour Ankara, en raison du soutien américain aux Forces démocratiques syriennes via le passage Simalka », indique la source.
Selon elle, Bagdad qui attend avec prudence les évolutions dans l’est syrien a informé les protagonistes internationaux que l’Irak ne sera jamais le point de départ d’une quelconque zone de tampon en Syrie.