La paranoïa gagnerait-elle le haut commandement des forces armées US?
C’est ce qui ressort des dernières déclarations de plusieurs officiers généraux américains, qui évoquent une probable guerre avec la Russie. Un conflit militaire avec la Russie ou avec la Chine serait « extrêmement meurtrier et rapide », et l’ampleur des opérations militaires serait plus grande que n’importe quel autre conflit qui s’est déroulé sur les 60 dernières années.
C’est l’opinion de certains généraux américains, informe le site britannique The Independent. Le général de division William Hix a noté que l’intelligence artificielle et les systèmes d’armes automatisés accéléreront considérablement les futurs conflits militaires.
« La vitesse à laquelle les machines peuvent prendre des décisions dans l’avenir lointain est susceptible de remettre en question notre capacité de les gérer, nécessitant un nouveau modèle des relations entre l’homme et la machine », a estimé le général américain.
Il a également noté que les progrès technologiques réalisés par la Russie et la Chine au cours des dernières années avaient forcé la Maison Blanche à se préparer à une « violence d’une échelle que l’armée américaine n’a pas connue depuis que la Corée ».
À son tour, le lieutenant général Joseph Anderson, chef adjoint du personnel pour les opérations, la planification et la formation de l’armée américaine a estimé que les États-Unis faisaient face à des menaces d’États modernes qui « agissent de manière agressive sur le modèle de la compétition militarisée ».
« Si l’Otan provoque une guerre contre la Russie, les vivants envieront les morts » Et le chef d’état-major général de l’armée américaine Mark A. Milley a proclamé qu’une telle guerre était « quasi inévitable ». Il a également noté que les adversaires des Américains pouvaient mettre un terme à la supériorité aérienne des États-Unis et empêcher les forces navales d’atteindre le champ de bataille.
C’est pourquoi, selon lui, les forces terrestres devront créer les conditions nécessaires pour que la marine et l’aviation puissent s’engager.
L’armée devra également être préparée à une éventuelle cyberguerre, devra fonctionner sans communications spatiales et systèmes de navigation de précision, des technologies qu’elle tient pour acquises, et à combattre dans un milieu urbain compliqué, conclut le général.
Source: Sputnik