Le Conseil constitutionnel iranien a publié dans la nuit de mardi un communiqué officiel confirmant « la validité du douzième scrutin présidentiel », notant que « les quelques irrégularités et violations électorales qui ont été enregistrées, seront déférées en justice », a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
Le communiqué souligne: « le Conseil constitutionnel estime que la large participation du peuple croyant et révolutionnaire à la douzième élection présidentielle, est un indicateur du degré de confiance que le peuple éprouve envers le régime de la souveraineté religieuse du peuple et représente une réponse ferme aux étrangers qui guettent , jour pour jour, la disparition de cet arbre fructueux qu’est le régime islamique et populaire. Un arbre dont les racines sont incrustées dans les valeurs du ciel . Ce régime ne craint point les rancunes des ennemis car il s’élève comme une montagne de roc pour défendre les nobles objectifs du peuple musulman iranien ».
Et d’ajouter : »certaines irrégularités électorales ont été enregistrées et elles seront transmises aux autorités judiciaires afin de déterminer la responsabilité de ses auteurs qui seront traduits en justice. Les cas de violations ont été étudiés par le Conseil Constitutionnel, à la lumière des plaintes que nous avons reçues. Le Conseil espère que les cas d’irrégularités seront rapidement déférés en justice afin de les régler convenablement ».
Pour sa part, le porte-parole de l’autorité judiciaire, Gholam-Hossein Mohseni, a annoncé ce Mercredi que la « justice a adressé à certaines personnes des accusations d’irrégularités liées au processus électoral de la présidentielle ».
Toujours selon Farsnews, M. Mohseni, a affirmé lors d’une conférence de presse, que » les personnes accusées de violations électorales ont, soit omis de demander l’autorisation de faire de la publicité au profit de certains candidats ou au contraire ont lancé des campagnes contre ces derniers. Soit, ils ont exploité les possibilités et l’argent du gouvernement pour acheter des opinions » .
Il a souligné que « la justice prendra des mesures à l’égard de ces personnes » ajoutant que « certaines de ces accusations touchent à la sécurité de l’Etat et donc c’est le procureur général qui suivra ce genre d’affaires ».
Source: Médias