Le site Iranian Diplomacy a publié un rapport , intitulé « la crise qatarie, comment les Iraniens évalue cette crise », notant que « des diplomates iraniens mettent en garde leur pays de s’impliquer dans cette crise », selon l’agence d’informations russe Sputnik-version arabe.
Le rapport a souligné que « même si l’isolement du Qatar dans le monde arabe semble au premier abord dans l’intérêt de l’Iran, sauf que les diplomates iraniens appelent à la prudence et à ne pas s’impliquer directement dans la crise ».
Le rapport a souligné que « l’ancien ambassadeur d’Iran en Jordanie, Nosratollah tadjik a déclaré que « l’implication de l’Iran dans cette crise ne fera que compliquer les choses, et donc son pays ne devrait pas permettre aux parties d’utiliser l’Iran comme une carte dans ce différend ».
Il a conseillé Téhéran de ne pas ignorer ce qu’il appelle » les aspirations disproportionnées du Qatar parce que nombreuses sont ses actions qui sont contre les intérêts iraniens, en particulier en Syrie », soulignant que « l’engagement de l’Iran en faveur du Qatar ne sera pas convenable ».
Il a estimé que « si les Qataris parlent d’un coup d’Etat ou d’occupation , ils surestiment la situation pour tenter d’entrainer l’Iran de leur côté ».
L’ancien ambassadeur iranien aux Emirats Arabes Unis Hamid Reza Fayyad, estime pour sa part que « la crise actuelle du Qatar n’est que le début d’une série de développements, et que Téhéran doit agir avec beaucoup de prudence, de sorte que si les tensions se transforment en conflits, cela affectera toute la région ».
Le rapport a également cité les paroles de l’ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères Qassem Mhabla , qui a affirmé lors d’une interview à la presse, que » toute intervention par Téhéran dans la crise ne provoquera pas une détente entre les deux parties, et en même temps, les États-Unis ne permettront pas à l’Iran d’étendre son influence au Qatar ».
Le diplomate a déclaré: » Le Qatar faisait partie durant ces années d’un complot général qui exposait au danger notre sécurité et nos intérêts en Syrie et en Irak, Doha n’était pas un état innocent pour que nous puissions tenir avec eux », montrant la prise en charge du Qatar des groupes terroristes, y compris l’organisation » terroriste Daesh, ou le mouvement terroriste des taliban « .
Source: Avec Sputnik