Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé que l’armée avait repoussé dimanche une « attaque terroriste » contre une base militaire dans le nord-ouest du pays, où deux assaillants ont été tués et huit capturés.
Maduro a déclaré à la télévision publique que les morts et les prisonniers avaient été identifiés comme un officier déserteur et neuf civils.
L’officier a été arrêté et « il donne des informations », comme le font sept des prisonniers, a-t-il précisé.
Le chef des forces armées du pays, le général Jesus Suarez Chourio, a affirmé que cette attaque est « financée par la droite et ses collaborateurs, et par l’empire nord-américain » (les Etats-Unis, NDLR).
Ces événements se sont déroulés dans une base militaire de Valencia, à 180 km au nord de Caracas. Il s’agit d’une « attaque terroriste de type paramilitaire », a affirmé dans un communiqué le ministre de la Défense, Vladimir Padrino.
Elle a été « perpétrée par un groupe de délinquants civils portant des tenues militaires et un lieutenant déserteur », a assuré le ministre, qui l’a qualifiée de « spectacle de propagande » et d' »acte désespéré ».
Les attaquants ont été « immédiatement repoussés », a ajouté le ministre. Un haut responsable militaire, le général Remigio Ceballos, a précisé que sept d’entre eux avaient été arrêtés et qu’ils « livraient des renseignements ».
Selon le ministre de la Défense, les prisonniers ont avoué avoir été recrutés « par des militants de l’extrême droite vénézuélienne en contact avec des gouvernements étrangers », et les forces de sécurité sont encore à la recherche « d’une partie du groupe, qui a réussi à s’emparer de quelques armes ».
Une vidéo supposément tournée dans la base militaire de Valencia circulait dimanche sur les réseaux sociaux et dans plusieurs médias vénézuéliens. Elle montrait un homme se présentant comme un officier et se déclarant « en rébellion légitime » contre « la tyrannie assassine de Nicolas Maduro ».
Le ministère de la Défense, qui n’a pas communiqué le nom de l’auteur présumé de l’attaque, a indiqué qu’il s’agissait d’un « officier subalterne renvoyé de l’armée il y a trois ans pour trahison à la patrie et rébellion » et qui avait fui aux Etats-Unis.
Source: Avec AFP