Un transfert de technologie est nécessaire dans le cadre de l’acquisition du système de défense antimissile russe S-400, estime le vice-Premier ministre turc Bekir Bozdag dans un entretien publié jeudi par l’agence de presse Anatolie.
L’accord avec la Russie a été conclu, un acompte a été versé et le processus suit son cours, ajoute-t-il.
Le président Recep Tayyip Erdogan avait balayé la veille les réserves exprimées par l’Otan.
La Turquie, dont les relations avec les piliers de l’Otan n’ont cessé de se dégrader ces derniers mois en raison du conflit syrien et des vastes purges qui ont suivi le putsch manqué du 15 juillet 2016, dit avoir opté pour les missiles russes S-400 parce que les firmes occidentales ne lui ont pas fait d’offre « financièrement viable ».
Source: Avec Reuters