Il n’existe aucun projet de fermeture en ce qui concerne le réacteur vieux de 50 ans de la centrale nucléaire israélienne offerte par la France, qui a dépassé de 10 ans la limite de vie qui avait été fixée, révèle le quotidien israélien Haaretz !
« Pour la première fois, le gouvernement (de l’occupation israélienne) l’admet : bien que le réacteur nucléaire de Dimona dure depuis plus d’un demi-siècle, il n’a pas fixé d’échéance pour sa fermeture », titre le journal israélien.
« En avril 2016, Haaretz a annoncé qu’un test à ultrasons réalisé sur le réacteur a révélé 1,567 défauts dans le cœur en métal. Ces défauts sont surveillés pour vérifier qu’ils ne s’amplifient pas », rappelle le quotidien israélien dans son édition du 19 septembre.
En réaction à l’annonce d’Haaretz, la députée Yael Cohen Paran (membre de l’Union sioniste) avait posé une question au gouvernement sur le maintien en fonction de ce réacteur situé dans le Néguev. Ce n’est qu’après un an et demi qu’elle a reçu une réponse du Ministre du Tourisme Yariv Levin (qui fait aussi fonction d’agent de liaison avec le parlement israélien) :
« Nous n’avons fixé aucune date limite pour les opérations du réacteur. Leur durée dépend de l’adhérence à des critères clairs, stricts et professionnels de sécurité ». Critères qu’il n’a pas pris la peine de préciser.
« C’est la première fois que le gouvernement reconnaît avoir intention de faire durer le réacteur le plus longtemps possible », commente Haaretz.
« Le réacteur de Dimona, donné par la France à la fin des années cinquante, est une structure qui avait été faite pour durer 40 ans. Les deux réacteurs français similaires construits à peu près en même temps ont été fermés en 1980. Le réacteur le plus ancien en France, à l’heure actuelle, n’a démarré qu’en 1977. Aux États-Unis, il existe un petit réacteur au Texas, qui date de 1969 et qui doit fermer en 2019 », souligne le journal.
« Israël, ajoute-t-on de même source, n’a pas les moyens diplomatiques ou financiers, de le construire ou de le remplacer. »
Mais l’Agence Internationale de l’Energie Atomique n’est toujours pas autorisée par ‘Israël’ à venir inspecter ses installations nucléaires. Et malgré le danger évident que représente cette entité qui ne respecte aucune convention internationale, les « grandes puissances » ne semblent s’en émouvoir, contrairement à ce qui se passe pour d’autres pays comme l’Iran et la Corée du Nord …
Avec EuroPalestine
(Traduit par Chantal C. pour CAPJPO-EuroPalestine)