Depuis longtemps, les stratèges israéliens cherchent un moyen permettant à Tel-Aviv d’expulser les habitants de la Cisjordanie au Sinaï afin qu’Israël puisse réaliser son projet raciste d’établir l’État hébreu dans les territoires occupés palestiniens.
Le quotidien égyptien Echorouk a publié un article signé Mohamed Ismat intitulé « L’empreinte du Mossad et des résidus de Daech ».
L’auteur écrit : « Bien qu’on n’ait pas trouvé de preuves d’une implication d’Israël dans le carnage de la mosquée al-Rawda au Sinaï, il est certain que cet attentat terroriste rend service aux milieux sionistes qui essaient depuis longtemps de trouver un moyen leur permettant de faire évacuer les habitants égyptiens du Sinaï afin qu’Israël puisse transférer un jour les habitants palestiniens de la Cisjordanie dans cette région égyptienne. »
« En effet, la ministre israélienne de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, a suggéré il y a quelques jours la création d’un État palestinien alternatif dans la péninsule du Sinaï. Les cheikhs des grandes tribus du Sinaï sont convaincus que le Mossad était derrière cet attentat terroriste, non seulement pour préparer le terrain à son projet d’État palestinien alternatif, mais aussi pour pouvoir plus facilement attaquer un Sinaï évacué de ses habitants, en cas d’une éventuelle guerre contre l’Égypte. »
Mohamed Ismat estime que les déclarations de la ministre israélienne et le point de vue des cheikhs du Sinaï laissent penser que la violence au Sinaï rend le plus grand service au régime israélien.
L’auteur ajoute que de nombreux indices montrent que la stratégie globale de l’armée israélienne a été également changée : « Comme l’ancien ambassadeur d’Israël en Égypte, Isaac Levanon, l’a noté après l’attentat de la mosquée d’al-Rawda au Sinaï, la politique d’Israël qui consistait à se préparer à contrer toute attaque ou menace étrangère est remplacée par une soi-disant lutte antiterroriste au-delà des frontières. »
Source: PressTV