Les deux candidats à la Maison Blanche, Hillary Clinton et Donald Trump, entament leur dernier week-end de la campagne présidentielle américaine. A quatre jours du scrutin, les sondages ne sont guère d’utilité pour prédire avec certitude l’issue du vote.
La démocrate de 69 ans conserve un mince avantage de 2,3 points en moyenne sur le milliardaire populiste de 70 ans. Donald Trump est toutefois porté par un rebond soudain dans les Etats-clés où se jouera véritablement l’élection, et qui lui font croire qu’une surprise est possible mardi soir.
Les deux candidats quadrillent donc inlassablement le pays, enchaînant les meetings pour lancer un dernier appel à la mobilisation, avec un même message: chaque voix compte dans cette élection décrite par les deux camps comme une chance historique.
Hillary Clinton devait commencer la journée à Miami et la terminer à Philadelphie. Donald Trump devait traverser le pays, de Tampa, en Floride, au Colorado, en passant par la Caroline du Nord et le Nevada.
Trump remplit les salles
A 450 km à l’est de Cleveland, à un autre bout de la « Rust Belt », région industrielle en déclin, Donald Trump a rempli à nouveau une salle de 13’000 personnes. Depuis l’année dernière, l’homme d’affaires est le seul à rassembler des foules aussi importantes.
« Et au fait, je n’ai pas eu besoin d’amener Jennifer Lopez ou Jay Z, je suis ici tout seul! » a-t-il ironisé à Hershey, en Pennsylvanie, où il tente de percer le « pare-feu » d’Hillary Clinton, qui a mené jusqu’ici dans les sondages de ce grand Etat.
Samedi, et pour la première fois, il a été convié à prononcer l’allocution hebdomadaire du parti républicain dont de nombreux cadres l’ont pourtant récemment lâché.
« Il est temps de fermer les livres d’histoire sur les Clinton (…) J’en appelle à vos votes (…) pour aider à élire une majorité républicaine au Congrès, pour que nous puissions enfin changer ce système qui ne fonctionne pas (…) », a déclaré le magnat de l’immobilier.
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