Lors de la nuit des missiles « nous avons fait parvenir une mise en garde pour Israël que s’il franchit les lignes rouges, nous allons les bombarder au coeur ».
C’est ce qu’a révélé le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah qui s’est exprimé ce lundi 14 mai pour la première fois sur l’affrontement balistique qui a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi 10 mai dans le Golan syrien occupé.
« C’est la première fois que les positions israéliennes dans le Golan syrien occupé sont visées depuis 1967 », a-t-il dit lors d’un discours prononcé pour commémorer le martyre du commandant militaire du Hezbollah Sayed Mousatafa Badreddine, tué en Syrie en 2016.
Le message de cet affrontement balistique a été de dire aux Israéliens « qu’il n’est pas question d’en faire à leur guise en Syrie, et de bombarder où qu’ils veulent sans s’attendre à une réplique ou une punition », explique-t-il. Ces tirs sont intervenus pour riposter aux offensives menés par l’entité sioniste contre des positions syriennes et d’autres soi-disant iraniennes, selon la version officielle israélienne.
Et sayed Nasrallah de poursuivre : « Ce qui s’est passé cette nuit-là, c’est que ce sont 55 missiles qui ont été tirés en direction des positions militaires israéliennes dans le Golan occupé. Il y a eu des explosions énormes ce qui a contraint les habitants dans le Golan et dans le nord de la Palestine à descendre dans les abris ».
« Au cours de la bataille, un message a été transmis aux dirigeants israéliens par un pays tierce les menaçant que s’ils franchissent les lignes rouges, c’est Tel Aviv qui sera bombardé », a-t-il souligné.
Selon le numéro un du Hezbollah, Israël a menti sur les faits qui se sont déroulés cette nuit-là, « en prétendant que seulement 20 missiles ont été tirés et en alléguant que ceux qui s’étaient abattus ont visé des terrains vides ».
« Des explosions retentissantes ont eu lieu lors de l’attaque dans le Golan occupé. Tout cela, Israël ne le dit pas », a taclé sayed Nasrallah.
Selon lui, c’est surtout la presse des pays du Golf qui a été la plus infeste, en véhiculant des conclusions que mêmes les médias israéliens n’ont pas avancées. « Elle est allée jusqu’à dire que le dénouement de la bataille a été à l’avantage d’Israël », a-t-il déploré.
En réponse aux propos du ministre bahreïni des Affaires étrangères selon lequel « Israël avait le droit de se défendre » Sayed Nasrallah l’a qualifié « d’imbécile, d’idiot et de traitre».
«Le Golan est une terre syrienne espèce d’imbécile », lui a-t-il répliqué, dénonçant le déferlement des pays du golfe vers la paix avec l’ennemi israélien et pour la conclusion du Deal du siècle prôné par le président américain Donald Trump.
Ce qui est le plus à craindre cette fois-ci, à la différence avec les traités de paix conclus par l’Egypte et la Jordanie est que « l’Arabie saoudite s’attelle pour apporter une justification religieuse » à la capitulation face à Israël, « en accordant une légitimité religieuse basée sur le coran à l’occupation de la Palestine ».
Selon lui, une seule chose peut faire avorter toutes les pressions exercées et les positions prises par les régimes arabes.
« Les Palestiniens n’ont qu’une seule chose à faire : ne pas signer », leur a-t-il conseillé de faire.
Quant aux autres acteurs de l’axe de la résistance, en allusion à l’Iran, au Hezbollah, à la Syrie, à l’Irak et au Yémen, ils devraient patienter et résister aux pressions dont ils feront l’objet et « cette tempête finira par passer, comme d’autres ont passé ».
Les idées principales du discours
Aux tous débuts de la résistance, et compte tenu des circonstances vécues, ces martyrs commandants étaient contraints de vivre dans l’anonymat. Raison pour laquelle, nous ne les avons connus que sous les pseudonymes Zoulfikar, alRedwane, Aala’ al-Bosna,…
Mais je voudrais maintenant insister sur leur véritable identité pour que les gens de la terre les connaissent comme ils sont connus dans les cieux…
En général nous n’évoquons pas les noms de ces commandants qu’après leur martyre… ce qui devrait augmenter leur statut auprès de Dieu
S. Moustafa: l’un des premiers de la résistance
Aujourd’hui, c’est la commémoration annuelle du martyr de Moustafa Badreddine. Il a été parmi les premiers croyants au Liban qui ont fondé la résistance au Liban dans les années 80. Sayed Moustafa a passé sa vie dans cette voie
Je voudrais mettre la lumière sur deux nouveaux points sur sa vie et son combat : la première porte sur sa personnalité et la seconde sur son apport dans la lutte contre Israël puis contre les Takfiristes en Syrie.
Les personnalités qui travaillent dans le domaine militaire deviennent des personnalités dures et fermes. En ce qui concerne nos commandants de terrain, quoique jouissant de qualités de fermeté, de courage et d’audace, ils disposent aussi d’une autre qualité, la clémence comme c’est le cas pour les premiers commandants croyants de l’Islam dont les qualités sont évoqués dans le Coran.
La fermeté est nécessaire pour faire face aux ennemis … C’est le cas de s. Moustafa qui était connu par sa fermeté et son autorité sur le champ de bataille, ou il n’y pas de place ni pour la peur ni pour la lâcheté, ni pour les hésitations…
Mais il jouissait en même d’une grande mansuétude. Il était d’une grande tendresse et amabilité.
L’apport de S. Moustafa à la résistance
Sur le plan de son apport à la résistance, S. Moustafa a assumé des responsabilités énormes : il a été le commandant de la bataille contre l’offensive israélienne des Raisins de la colère en 1996. Après l’an 2000, il a pris d’autres responsabilités , surtout après celles qui incombaient à notre commandant martyr haj Imad Moughniyeh, après son martyre. …
Le premier étant le front de la confrontation sécuritaire avec l’ennemi israélien dans l’intérieur libanais. Dans le dossier palestinien, il était en charge d’apporter le soutien aux factions de la résistance palestinienne. Sur la scène irakienne que nous évoquons très peu, nos frères ont eu l’honneur de faire part à la lutte contre l’occupation américaine puis à la lutte contre Daech. Il a joué un rôle primordial pour que les forces américaines sortent de ce pays.
S’agissant de la scène syrienne, où il a passé la majeure partie de son temps, les dernières années de sa vie, où il a assumé des responsabilités immenses jusqu’à son martyre.
Dans toutes ces scènes de bataille, il est sorti victorieux et digne. Nous en général, n’attribuons jamais une victoire à une seule personne. Sauf que celui qui commande l’action mérite qu’on lui en attribue une bonne part.
Dans les dossiers des attaques terroristes qui ont frappé le Liban, il a œuvré pour démanteler les groupes qui les commanditaient ainsi que les voitures piégées en Syrie avant qu’elles ne parviennent au Liban.
La bataille en Syrie, cruciale pour S. Moustafa.
Dès les premiers jours de la crise syrienne, il a été l’un des premiers à prendre conscience de qui était en train de se tramer là-bas. La Syrie était destinée à devenir à l’instar de la province d’Idleb, infestée par les groupes armés terroristes qui s’entretuent…
S. Moustafa était profondément persuadé que la bataille de la Syrie était cruciale. Son martyre a donné un grand push aux batailles qui suivirent sa mort : à Alep, Deir Ezzor, dans le désert syrien la badia, la Ghouta orientale… L’armée syrienne est sur le point de remporter une grande victoire dans le camp de Yarmouk et le quartier al-Qadam.
Il nous disait qu’il ne reviendrait que martyr ou arborant la bannière de la victoire. Et mois lui dis qu’il a réalisé les deux en Syrie. Sachant que la réelle victoire, a été celle réalisée par les Syriens en premier lieu.
Les US s’en foutent de tous.. sauf des intérêts d’Israël
Le premier titre de mon discours aurait trait à ce qui est en train de se tramer pour la région.
Je ne parlerai par de la décision des Etats-Unis de se retirer de l’accord nucléaire iranien, ni de ses causes et ses résultats, mais je voudrais surtout en tirer la leçon, à la lumière de cette décision, pour savoir justement comment cette administration américaine se comporte.
Première leçon: l’administration américaine confirme une fois de plus, et ce n’est pas seulement la décision de Trump qui le confirme, que ce qui l’importe le plus dans le monde ce sont ses intérêts et ceux d’Israël.
Il n’y a pas de place chez elle pour les valeurs humaines. Aujourd’hui, hier et ces dernières semaines, des dizaines de palestiniens sont tombés en martyrs. Qui s’en intéressent ?
Il n’y a pas aucune valeur humaine chez les usa.
Deuxièmement leçon : les décisions internationales avec lesquelles on nous rabat les oreilles, en nous demandant de les respecter, sont violées par la superpuissance du monde qui est censée avoir contribué à les élaborer.
Tout accord, engagement ou promesse n’a aucune importance chez les gouvernements américains successifs. Ils ne tiennent jamais parole et personne ne peut se fier à leurs engagements
Aujourd’hui, ils se moquent du président nord-coréen : ils lui promettent s’il démantèle son arsenal nucléaire qu’ils ouvriront la voie aux investissements dans son pays. Par la suite, ils lui demanderont d’autres concessions, comme par exemple des changements politiques dans son pays, et ne cesseront de réclamer des concessions comme ils l’ont fait en Libye
Même les intérêts des européens qui résident dans le respect de l’accord, les USA les dénigrent entièrement et leurs sociétés aussi sont menacées.
Regardez d’ailleurs aussi comment le président américain parle sur les pays du golfe, pourtant ses alliés, comme quoi ils ont besoin de la protection américaine pour que leur régime perdure.
Ceci devrait être une leçon pour ceux qui ont lié le destin de leurs pays en se fiant aux Etats-Unis
Sur la question palestinienne après l’annonce de Trump de transférer l’ambassade de son pays à Al-Quds , l’Autorité palestinienne a interrompu ses négociations et réclamé en échange un accord similaire à celui du nucléaire iranien des 5+1… Voyez bien que l’accord ne mène à rien. Les US s’en foutent. Ils n’en ont cure des européens, ni du conseil de sécurité, ni des résolutions internationales…
La nuit des missiles: les mensonges israéliens
Le 2ème sujet que je voudrais évoquer est lié à l’offensive qui a eu lieu en Syrie, celle qu’on appelle aujourd’hui la nuit des missiles.
Ce qui s’est passé est d’une grande importance dans le conflit arabo –israélien. Dans les médias israéliens, on a œuvré pur cacher les faits et dans les medias du Golfe, la bataille a été montré une victoire israélienne. Ces derniers ont propagé le chiffre de 23 tués dont la moitié est des Iraniens et ceci est totalement faux. Il y a eu trois soldats syriens tués…
En ajoutant à cette nuit des missiles celle où l’avion israélien a été abattu, on peut estimer que nous sommes dans une nouvelle phase de la confrontation avec l’ennemi sioniste. . Or cette fois-ci, c’est la première fois que les positions israéliennes dans le Golan syrien occupé sont visées et ce depuis 1967.
Ce qui s’est passé est que ce sont 55 missiles ont été tirés en direction des positions militaires et il y a eu des explosions énormes ce qui a contraint les habitants dans le Golan et dans le nord de la Palestine à descendre dans les abris.
L’ennemi israélien a caché le nombre des missiles tirés contre ses positions, en énumérant 20 missiles seulement. Il a omis de signaler les positions bombardées. Il n’a évoqué que les régions vides qui ont été frappées. Il n’a pas évoqué les missiles qui ont été abattus par la DCA syrienne. Ni les pertes importantes dans ses rangs. Ce n’est pas la première fois. Ceci a toujours été le cas.
La riposte… un début
Sachez que cette contre-attaque balistique constitue l’une de formes de riposte contre l’offensive israélienne continue contre la Syrie.
Le message de cette offensive balistique étaient vibrant et nous savons très bien quels en ont été les résultats et les réactions israéliennes : le message aux Israéliens est le suivant : si vous pensez que vous pouvez bombarder où bon vous semble en Syrie sans faire l’objet d’une riposte, sachez que c’est une grosse erreur.
L’ennemi doit savoir qu’il ne peut continuer d’attaquer la Syrie, son armée et l’axe de la résistance sans riposte. Cette riposte balistique n’est qu’un début.
Directement après la contre-attaque, les déclarations israéliennes ont fusé de toutes parts pour dire qu’Israël n’est pas prêt à la guerre.
Les Israéliens devraient faire désormais de nouveaux calculs.
Cette riposte balistique a eu lieu en dépit des menaces et mises en garde israéliennes qui avaient menacé de tout détruire en cas d’attaque. Il n’en a pas été ainsi et surtout ils n’ont pas franchi les lignes rouges.
Le gouvernement israélien été informé, via une partie tierce que s’il franchit les lignes rouges, notre riposte frappera le cœur de Tel Aviv.
On peut en déduire aussi que les efforts opérationnels déployés pour empêcher l’acheminement des missiles vers la Syrie ont été vains. De même ceux pour neutraliser les tirs de missiles depuis la Syrie. Rien n’a empêché ces missiles syriens de parvenir à leur destination…
Israël n’est pa prêt à la guerre
Cette expérience confirme à tel point les Israéliens mentent. Et pour cause : leur front interne n’est pas prêt à la guerre
Les Israéliens ont besoin de mentir pour cacher la situation réelle en disant par exemple avoir détruit toutes les bases iraniennes en Syrie, et ceci n’est que pure mensonge
Qu’il s’agisse de bases ou de centres des conseillers, les Israéliens manipulent l’information en amplifiant la portée de ce qu’ils réalisent et en minimisant la portée de notre riposte …
« Espèce d’imbécile »
Dans tout cela, c’est surtout la position des pays du Golfe qui est la plus laide, la plus horrible, la plus exécrable. Je ne saurai comment la qualifier. L’un d’entre eux (le ministre des Affaires étrangères du Bahreïn, ndlr) est arrivé jusqu’à dire qu’Israël a le droit de se défendre. Espèce d’imbécile, d’idiot, de traitre, le Golan appartiendrait-il à Israël ?
Nous voyons les dirigeants arabes dans leur pire image, aussi stupide que laide…
La Syrie et l’axe de la résistance traverse une nouvelle phase : les derniers évènements ont certes brisé le prestige israélien. Les dirigeants israéliens n’avaient cessé dans le passé de menacer quiconque de frapper dans le Golan. Ils n’ont rien pu faire lorsque cela s’est passé.
Ce qui s’est passé ce jour-là s’inscrit dans le cadre de la défense de la souveraineté de la Syrie avant d’être une vengeance du sang des martyrs iraniens.
Les prochaines décisions du Deal
Dans le dossier palestinien, demain c’est la commémoration 70 de la Nakba palestinienne. Il s’agit en effet d’une Nakba pour tous les Arabes, tous les Musulmans, des humains. C’est une offense dans l’histoire de l’humanité
Les Palestiniens n’ont jamais renoncé à leur cause malgré leurs prises de positions différentes et divergentes…
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un nouveau défi lié à la cause palestinienne concernant le deal du siècle. D’après nos informations, Trump va bientôt annoncer ce deal. Dans les semaines prochaines. Le problème avec Trump c’est qu’il n’annonce rien : il impose puis punit ceux qui refusent d’obtempérer.
Cela a commencé par le transfert de l’ambassade us à Al-Quds.
Apparemment, il va annoncer Al-Quds Jérusalem comme étant la capitale éternelle d’Israël
Il va aussi annoncer le refus de la question du retour des réfugiés palestiniens : ils seront soit implantés dans les pays où ils résident ou transférés ailleurs
L‘Etat palestinien sera proclamé à Gaza.
Les Palestiniens qui restent dans les territoires de 1967 auront un statut spécial.
Ceux qui refusent cette proposition seront soumis aux sanctions.
Trump est sérieux dans ce choix.
Les pressions au summum
Que devraient faire les Musulmans, les chrétiens, les gens honnêtes et libres de ce monde..
Ce qui se passe est que les pressions exercées sur l’Iran sont au summum : tout est fait pour briser son économie, pour dévaluer sa monnaie et pousser sa population à se rebeller, le retrait de l’accord en fait partie.
La question n’a rien à voir avec le nucléaire. Elle est liée aux missiles balistiques et au soutien iranien aux mouvements de résistance dans la région…
Les pressions sur l’Iran ont pour but de renoncer à la cause palestinienne.
La Syrie aussi fait l’objet de pressions énormes, avec en toile de fond les présumées attaques chimiques. Elles sont destinées à neutraliser le rôle en faveur de la résistance…
Des pressions seront exercées sur les mouvements de la résistance.
Au Liban, cela fait un certain moment qu’on nous rabat les oreilles qu’en cas de guerre nous allons vous ramener à l’âge de pierre. Le but étant d’empêcher quelconque de se solidariser avec la cause palestinienne.
A Gaza, ils œuvrent pour affamer ses habitants. Les dirigeants de la bande de Gaza ont bien fait de transmuter la menace en occasion en déclarant le mouvement de protestation à la frontière. Les Américains veulent surtout des Palestiniens d’obtenir leur consentement, leur signature au Deal du siècle.
Arabie: Donner une justification religieuse à Israël
Les dirigeants des pays du Golfe l’ont déjà donné. Le pire est ce que les dirigeants des pays du Golfe sont en train de faire : ils veulent donner une justification religieuse islamique à la présence d’Israël. En prétendant que la Palestine est la partie légitime des juifs, selon le Coran.
Avec le dirigeant égyptien Anouar Sadate, il n’a jamais présenté son accord avec Israël sous l’angle religieux. Il en est de même pour le roi hachémite de Jordanie lorsqu’il a conclu la paix avec Israël…
Mais avec l’Arabie saoudite, c’est toute l’institution religieuse qui va s’en mêler pour justifier l’existence d’Israël. Certains sont arrivés à dire qu’Israël est en droit de posséder la Palestine. L’un de ces religieux a dit que comme la Mecque est une ville sainte pour les musulmans, il en est de même pour Jérusalem pour les Juifs. Encore un peu nous devons aussi nous prosterner pour eux…
Le pire aussi c’est que l’Arabie saoudite mise tout pour une guerre contre l’Iran…
Aux peuples palestinien, libanais, syrien, ne misez pas sur les régimes arabes, mais sur nos peuples et sur l’axe de la résistance.
Aux Palestiniens: ne signez pas
Deux positions sont indispensables dans deux endroits : Pour les Palestiniens, une seule chose neutralise le deal du siècle c’est qu’ils ne signent pas : ni le chef de l’Autorité palestinienne, ni l’OLP, ni le Fatah, ni le Hamas… Cet accord ne se passera rien s’ils ne signent pas.
Et la cause restera vivante. Il n’y a rien de nouveau. Les dirigeants n’ont pas changé. Ils ont été dévoilé leur vrai image et personne ne peut imposer aux Palestiniens ce qu’ils ne veulent pas.
Patienter… résister aux pressions
La deuxième position relève de l’axe de la résistance : la République islamique d’Iran, le Liban, la Syrie, l’Irak, le Yémen. Tous devraient persévérer et résister quelque soient les pressions exercées contre eux et les menaces proférées et les mesures prises à leur égard.
En 1996, le monde entier s’était unis contre la résistance à Charm al-Cheikh…
Le projet actuel est formé de trois côtes : Trump, Netanyahu et Mohamad Ben Salmane
Il suffit que l’un des trois s’écrase et il est dissipé. Cela peut être le cas de Trump qui est en mauvaise posture sur le plan interne. De même pour Netanyahu, trempé dans des affaires de corruption et qui essaie de s’en échapper en soulevant des questions d’ordre national. Et on ne sait pas ce qui se passe en Arabie avec Mohamad Ben Salame…
L’axe de la résistance est plus fort que jamais.
Mon cœur est plus fort que jamais, toutes les menaces des Israéliens ne sont que des canulars destinées à tromper les gens et à leur faire peur…
Tous les cris qu’ils sortent ne sont que l’illustration de leur peur et il suffit qu’on leur riposte pour qu’ils se rétractent.
Nous avons des milliers de combattants à l’instar de sayed Moustafa Badreddine. L’axe de la résistance est plus fort que jamais.
Au Liban: au plus vite
Sur le plan libanais, une fois les décomptés des législatives achevés, et les festivités terminées, les blocs parlementaires seront bien définies. Il nous faudra par la suite pour élire le chef du Parlement. Le choix est défini d’avance en faveur de M. Nabih Berri. Par la suite nous devront entamer les tractations pour former un nouveau cabinet ministériel et designer un Premier ministre. Il est de l’intérêt de tous que ceci se passe le plus vite possible. Nous ne devrions pas entrainer le pays vers les tiraillements de la région.
FIN
Source: Al-Manar