Le vice-ministre iranien du Pétrole a annoncé la tenue des négociations préliminaires entre l’Iran et la compagnie anglo-néerlandaise Shell dans trois secteurs.
Amir-Hossein Zamaninia, vice-ministre iranien du Pétrole chargé des affaires internationales et commerciales, a déclaré que l’Iran et la compagnie Shell ont tenu des négociations préliminaires dans trois secteurs des industries en amont et l’augmentation du facteur de recyclage d’IOR et d’EOR.
« Après le durcissement des sanctions économiques contre la République islamique, Shell a arrêté ses activités en Iran, mais avec la signature du protocole d’entente préliminaire entre la Compagnie nationale des Industrie pétrochimique d’Iran et cette compagnie anglo-néerlandaise dans le domaine de l’industrie pétrochimique, le bassin a été fourni pour leur retour », a-t-il ajouté.
Auparavant, le groupe français Total et la Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC) avait signé, mardi à Téhéran, un accord en vue du développement et de l’exploitation d’un important champ gazier situé dans le Golfe Persique. Total, à la tête d’un consortium comprenant un groupe chinois et une société iranienne, devient ainsi la première grande compagnie occidentale du secteur pétrolier et gazier à revenir en Iran depuis la levée de la plupart des sanctions internationales en janvier.
L’accord préliminaire concerne le développement et l’exploitation de la phase 11 du champ gazier de Pars Sud, d’un montant de 4,8 milliards de dollars d’investissements, dont une première tranche de 2 milliards, selon un communiqué du ministère iranien du Pétrole. Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, qui a assisté à la cérémonie de signature en présence notamment de Stéphane Michel, directeur de l’exploration et de la production de Total pour le Moyen-Orient, a remercié le groupe français « qui a toujours été un pionnier et a accepté (par le passé) de venir en Iran dans des conditions difficiles ».
Total détiendra 50,1 % des parts du consortium qui exploitera le champ gazier, suivi du groupe China National Petroleum Corporation (CNPC) avec 30 % et de l’iranien Petropars (19,9 %), selon Gholamreza Manouchehri, vice-président de la NIOC, dont dépend Petropars.
L’accord définitif doit être signé début 2017 et la production, commencer au bout de 40 mois. La durée du développement et de l’exploitation du champ sera de 20 ans, avec une rentabilité des investissements prévue au bout de 10 ans. Quelque 70 % des équipements utilisés pour le développement et l’exploitation de la phase 11 de Pars Sud seront fabriqués en Iran, selon Zanganeh.
Source: Agences