Bien que l’Arabie saoudite ait accru sensiblement sa production pétrolière, le brut qu’elle a produit en juin n’a permis que de maintenir à un niveau stable la production mensuelle de l’OPEP au cours du mois dernier.
Selon l’agence de presse américaine Bloomberg, « l’Arabie saoudite a tenu sa promesse en augmentant de 330 000 barils par jour sa production en juin. La production quotidienne de l’Arabie saoudite a atteint, au mois de juin, les 10,3 millions de barils. C’est la plus forte production de pétrole pour ce pays depuis juillet 2013. Mais en raison des troubles en Libye ainsi que de la baisse de la production au Venezuela et en Angola, la production de pétrole de l’OPEP n’a augmenté que de 30 000 barils par jour, atteignant les 31,83 millions de barils ».
La flambée des cours de pétrole pendant les trois dernières années a poussé le président américain Donald Trump à mettre sous pression l’Arabie saoudite, le plus grand exportateur du pétrole au sein de l’OPEP.
Les pressions américaines monteront d’un cran en raison des sanctions anti-iraniennes que vient de rétablir l’administration américaine. Dans la foulée, Donald Trump a demandé aux Saoudiens de pallier la pénurie qu’engendreront lesdites sanctions sur le marché de la production et de l’offre de pétrole.
Le rapport de Bloomberg met en évidence l’ampleur du défi auquel fait face l’Arabie saoudite, d’autant plus que le taux de production était déjà en chute libre au sein de l’OPEP, même avant le rétablissement des sanctions anti-iraniennes par les États-Unis.
Au Venezuela, la production pétrolière connaît ses jours les plus sombres depuis des décennies en raison d’une crise économique qui paralyse le pays.
En Libye, l’escalade des conflits politiques a abouti à l’occupation des ports pétroliers par un groupe qui s’oppose à la Compagnie pétrolière nationale.
Source: PressTV